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Michel Sarrazin

1659-1734

 
Né en Bourgogne, en France, Michel Sarrazin met les pieds pour la première fois en Nouvelle-France en 1685 comme chirurgien de la marine. Après neuf ans à cautériser les plaies et à amputer les membres des soldats, des religieuses et de la population générale à L’Hôtel-Dieu de Québec, il décide de retourner dans son pays natal pour se perfectionner en médecine. C’est donc avec un nouveau diplôme en main qu’il revient dans la colonie, mais cette fois, en tant que médecin du roi. 


À l’époque, médecin et chirurgien étaient deux professions distinctes; elles ne suivent pas la même formation, ni les mêmes pratiques. Le médecin est considéré comme un savant, tandis que le chirurgien exerce un « vil métier ». Le Dr Sarrazin conjugue ses deux expertises et devient ainsi le premier médecin au pays à orienter sa pratique vers la chirurgie. Il utilise notamment les concepts d’anatomie dans sa pratique médicale, alors qu’ils faisaient à l’époque plutôt partie de l’approche chirurgicale, ce qui lui permet de comprendre et d’« expliquer rationnellement la maladie, ses causes, ses symptômes et son évolution ».

Il utilisait ses connaissances et son expérience importante dans deux sphères du domaine médical pour instaurer de nouveaux procédés et traitements. Ainsi, il a pratiqué une ablation mammaire, opération qui n’avait jamais été réalisée au pays, sur Marie de L’Assomption, la religieuse à la tête de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal, atteinte d’un cancer du sein. L’opération est une réussite et la religieuse vit presque 40 ans de plus par la suite. Grâce à cette initiative, L’Hôtel-Dieu de Québec devient le premier hôpital au Canada à utiliser la chirurgie comme traitement contre le cancer. 


Malgré son horaire chargé, le Dr Sarrazin développe une passion pour la botanique : il cherche des plantes inconnues et fait parvenir des spécimens aux membres de l’Académie royale des sciences à Paris afin que ceux-ci puissent les étudier.

Le Dr Sarrazin est décédé à Québec à 75 ans.

Michel Sarrazin est un pionnier de la médecine dans le Nouveau Monde. Par sa passion et son désir d’aller plus loin dans la prise en charge des patients, il a contribué positivement à la réputation de L’Hôtel-Dieu de Québec, à l’avancement de la chirurgie et de l’oncologie et, enfin, à ce que l’hôpital est devenu aujourd’hui. 

Une maison de soins palliatifs pour les personnes atteintes de cancer porte aujourd’hui son nom à Québec. 




Le résumé de ce récit fait partie de la murale Nos origines qui est exposée aux endroits suivants : 

CHUL : corridor de la cafétéria

L'Hôtel-Dieu de Québec : corridor menant à la clinique externe

Hôpital de l'Enfant-Jésus : corridor menant à la cafétéria

Hôpital Saint-François d'Assise : aile A, corridor clinique externe

Hôpital du Saint-Sacrement : corridor central, près des salles d’enseignement



Photo Michel Sarrazin, 1659-1734 – Collection Centre d’archives de Québec, P1000,S4,D83,PS14, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/3108602.
 

Voir les sources »

Faillon, Étienne Michel. « Notice sur la sœur Marie Barbier, deuxième supérieure de la congrégation », dans Mémoires particuliers pour servir à l’histoire de l’Église de l’Amérique du Nord, tome 2, Paris, 1853, 519 p.

Gauthier, Jean-Richard. « Michel Sarrazin (1659 – 1734), un vil médecin du roi en Nouvelle-France », mai 2008, dans Commission de la mémoire Franco-Québécoise, https://www.cfqlmc.org/bulletin-memoires-vives/bulletins-anterieurs/bulletin-n-25-mai-2008/michel-sarrazin-1659-1734-un-vil-medecin-du-roi-en-nouvelle-franceCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 22 mars 2023). 

Lebel, Jean-Marie. « On fait toujours confiance au bon docteur Michel Sarrazin », 9 mai 2014, dans Prestige, https://magazineprestige.com/On-fait-toujours-confiance-au-bon-docteur-Michel-SarrazinCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 22 mars 2023).

Messier, Omer-Denis. « Michel Sarrazin : À la source d’une tradition scientifique », Cap-aux-Diamants, numéro hors-série (1989), pp. 31-32.

Rousseau, Jacques. « Sarrazin, Michel », dans Dictionnaire biographique du Canada, http://www.biographi.ca/fr/bio/sarrazin_michel_2F.htmlCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 22 mars 2023).

Septentrion. « Michel Sarrazin, un médecin du roi en Nouvelle-France », dans Gilles Herman, dir., Septentrion, https://www.septentrion.qc.ca/catalogue/michel-sarrazin-un-medecin-du-roi-en-nouvelle-franceCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 22 mars 2023).