La maladie coronarienne microvasculaire est une forme de coronaropathie pour laquelle les artères coronaires épicardiques ne sont pas rétrécies ou obstruées de manière significative (généralement de moins de 50 %) par des plaques d’athérosclérose. Bien que souvent considérée à tort comme moins sévère que la maladie obstructive, la maladie coronarienne non obstructive, incluant la forme microvasculaire, est associée à une augmentation du risque d’effet indésirable cardiovasculaire grave, d’infarctus du myocarde et de décès de toutes causes.
Dans les cas où la coronarographie diagnostique révèle l’absence d’obstruction significative, des tests fonctionnels invasifs des coronaires peuvent être menés. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour la réalisation de ces tests lors d’une coronarographie incluant le doppler et la thermodilution intra-coronaire. La thermodilution consiste en l’injection de liquide physiologique à température ambiante afin de mesurer le temps de transit entre deux capteurs et ainsi mettre en évidence les dysfonctions microvasculaires.
Afin de soutenir les travaux du CEPI, l’UETMIS du CHU de Québec-Université Laval a été sollicitée pour réaliser une revue sommaire de la littérature portant sur l’efficacité et l’innocuité des coronarographies avec tests fonctionnels invasifs des coronaires pour le diagnostic des maladies coronariennes microvasculaires.