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Implant cochléaire
Évaluation pour un implant cochléaire
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DescriptionEnglish
Pour obtenir une évaluation pour un implant cochléaire, il est préférable d'être référé par un médecin ORL, un audiologiste ou un audioprothésiste.
Critères de sélection
Les critères de sélection pour un implant cochléaire évoluent en fonction des développements technologiques et des résultats observés chez les utilisateurs d'implant cochléaire. Le comité de sélection, qui relève du Centre d’expertise, prend une décision à la suite de l’évaluation de tous les facteurs.
État de l’oreille interne (cochlée)
La cochlée doit être sans obstruction ou malformation grave pour permettre la mise en place des électrodes.
Audition fonctionnelle
La surdité doit être permanente, habituellement au moins de degré sévère, à la meilleure oreille. La capacité de la personne à reconnaître des mots et des phrases (en l’absence de lecture labiale) doit être limitée, avec un appareillage optimal.
Âge / Communication :
Chez les enfants :
Les critères concernant la communication sont directement reliés à l’âge et au profil auditif présenté par chaque enfant.
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Il n’y a pas de limite d’âge pour les enfants présentant une surdité acquise ou évolutive (surdité de degré moindre qui est devenue plus importante avec le temps).
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Il n’y a pas de limite d’âge pour les enfants présentant une surdité congénitale avec une certaine expérience auditive et un langage oral fonctionnel*.
- L’âge limite est de 7 ans pour les enfants présentant une surdité congénitale sans expérience auditive et/ou sans langage oral fonctionnel*.
Le mode de communication est un facteur à considérer. Un enfant de plus de 7 ans qui utilise principalement la communication gestuelle et ne retire que très peu de bénéfices avec ses appareils auditifs risque d’obtenir des performances très limitées avec l’implant.
*Le langage oral fonctionnel est évalué lors de la rencontre avec l’orthophoniste. L’intelligibilité de la parole est un des facteurs importants qui sont considérés.
Chez les adultes :
Le mode de communication est un facteur à considérer. Une personne qui utilise principalement la communication gestuelle et ne retire que très peu de bénéfices avec ses appareils auditifs risque d’obtenir des performances très limitées avec l’implant.
*Le langage oral fonctionnel fait référence à la capacité de la personne de pouvoir communiquer efficacement avec divers interlocuteurs par le biais du langage oral. Il sera jugé fonctionnel si la personne a le potentiel de comprendre et de s’exprimer oralement et ce, tant avec des interlocuteurs familiers que non familiers. En somme, la personne doit pouvoir suivre une conversation (comprendre les questions et maintenir l’échange) uniquement par le biais du mode oral avec le support de la lecture labiale. Le fait d’émettre des vocalisations peu intelligibles sur des signes ou des gestes naturels ne suffit pas pour considérer que le langage oral est fonctionnel.
État psychologique
Chez les enfants et les adultes :
La personne doit être en bonne santé mentale. Elle ne doit pas présenter un trouble sévère susceptible de l’empêcher d’utiliser l’implant de façon efficace. Elle doit aussi démontrer une bonne motivation à s’impliquer à chaque étape du processus : chirurgie, programmation et réadaptation intensive.
Soutien familial et entourage
Il est important que la personne et ses proches aient des attentes réalistes au sujet de l’implant cochléaire. Une bonne motivation de tous est aussi nécessaire. Pour les enfants, la collaboration parentale est indispensable tout au long du processus.
Évaluation
À L'Hôtel-Dieu de Québec
Rencontre avec l'ORL :
- Évaluer l’état de santé général de la personne.
- Procéder à un examen ORL complet incluant l’examen des oreilles.
- Demander une évaluation radiologique des oreilles (tomodensitométrie (TACO) et au besoin, une imagerie par résonance magnétique (IRM)), qui est essentielle à la planification chirurgicale. Ces examens peuvent être faits dans votre région.
- Demander des évaluations dans d’autres disciplines (ex: une vidéonystagmographie (VNG), cardiologie, neurologie, etc.) au besoin.
Rencontre avec l'audiologiste :
- Recueillir l’information concernant l'histoire auditive de la personne.
- Réévaluer, au besoin, le niveau d'audition.
- Documenter le tableau global de l’enfant par observation clinique ou demande d’évaluation complémentaire au besoin.
- Demander des évaluations complémentaires (ex: examen des potentiels évoqués auditifs du tronc cérébral (PEATC)).
- Discuter des attentes de la personne (et/ou des parents) par rapport à l’implant cochléaire.
- Expliquer le fonctionnement de l'implant et les résultats attendus.
- Expliquer les étapes du processus (décision, chirurgie, programmation, réadaptation).
- Remplir les formulaires d’autorisation nécessaires au transfert d’information (au CIUSSS de la Capitale-Nationale, IRDPQ, au référent, au Centre de réadaptation en déficience physique (CRDP) régional ou suprarégional).
Au CIUSSS de la Capitale-Nationale, IRDPQ site St-Louis
N'oubliez pas d'apporter vos appareils auditifs ou ceux de votre enfant de même que des piles. Assurez-vous que les appareils soient bien ajustés et fonctionnels.
Rencontre avec l'audiologiste :
- S’assurer du bon fonctionnement et du rendement des appareils auditifs.
- Évaluer le niveau d'habiletés auditives avec les appareils auditifs.
- Discuter des résultats attendus avec un implant cochléaire.
- Évaluer la motivation et les attentes à l'égard de l’implant.
- Évaluer l'attention, la collaboration et les attitudes d’apprentissage (surtout chez l'enfant).
Rencontre avec la psychologue :
Pour les enfants :
- Rechercher la présence éventuelle de problèmes psychologiques, affectifs ou autres qui pourraient limiter l’utilisation de l’implant.
- Évaluer la motivation et les attentes de l'enfant (selon l'âge) ainsi que celles de sa famille.
- Estimer le niveau de collaboration au cours des différentes étapes de la démarche.
- Évaluer le processus d’adaptation des parents envers leur enfant ayant une déficience auditive.
- Évaluer l’adaptation de l’enfant à sa déficience auditive.
- Évaluer l’organisation fonctionnelle pour les étapes ultérieures.
Pour les adultes :
- Évaluer la motivation et les attentes à l'égard de l'implant.
- Observer l'ensemble de la personnalité : la capacité de s'investir, les capacités d'apprentissage et d’adaptation.
- Évaluer l'ensemble des stress extérieurs.
- Examiner le réseau social et le soutien dont bénéficie la personne.
- Évaluer l’organisation fonctionnelle pour les étapes ultérieures.
Rencontre avec l'orthophoniste :
Pour les enfants :
- Évaluer sommairement le langage (compréhension et expression).
- Évaluer les aptitudes de communication de l'enfant et des parents.
- Évaluer l'attention, la collaboration et les attitudes d’apprentissage.
- Discuter des résultats attendus avec un implant cochléaire.
Pour les adultes (au besoin) :
- Évaluer la compétence en communication.
- Évaluer le langage oral.
- Évaluer les attentes à l'égard de l’implant en ce qui a trait à l’amélioration de la parole.
- Discuter des résultats attendus avec un implant cochléaire.
Afin de compléter les observations recueillies lors de l’évaluation, il est possible que l’équipe contacte les intervenants de votre région pour obtenir plus d’informations. Il se peut également que des évaluations complémentaires soient requises.
Décision
La décision concernant une candidature pour un implant cochléaire sera prise par le comité de sélection du Centre québécois d'expertise en implant cochléaire.
Trois réponses possibles :
Acceptation
L’équipe considère que l’implant est la ressource appropriée pour la personne.
Report de la décision
L’équipe n'est pas en mesure de prendre une décision, parce qu’elle a besoin d’informations supplémentaires ou que certains aspects sont à travailler. Des objectifs pourraient alors être transmis à la personne et à ses intervenants. Selon le cas, l’équipe pourra revoir la personne après un certain temps pour réévaluer sa candidature ou lui demander de nous recontacter.
Refus
L’équipe considère que l’implant cochléaire n’est pas la ressource appropriée pour le candidat.
La décision est transmise par courrier, à l'occasion par téléphone, dans les deux semaines suivant la réunion du comité de sélection. Ces réunions ont lieu toutes les 4 à 6 semaines. Vous recevrez aussi des documents tels que les vaccins à recevoir, le questionnaire santé préopératoire à remplir, etc.
Dans le cas d’une réponse positive, il est possible qu’on puisse déjà vous confirmer la date de chirurgie. Autrement, elle vous sera transmise ultérieurement, dans un délai suffisant pour permettre l’organisation du séjour à Québec.
Suite à une acceptation
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Vaccination exigée. Vous recevrez une lettre détaillée à ce sujet (voir plus bas), avec un questionnaire à faire compléter (voir plus bas) puis à retourner au CHU de Québec.
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Chirurgie et activation de l'implant à L'Hôtel-Dieu de Québec . Visite préopératoire la veille. Chirurgie d'un jour (environ 2 heures, pas d'hospitalisation). Consultation avec l'ORL et activation de l'implant par l'audiologiste (sur 2 rendez-vous) le lendemain de la chirurgie.
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Convalescence (environ 2 semaines). Retour à la maison. Pendant la convalescence, il est essentiel de porter de façon assidue votre processeur d'implant cochléaire.
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Programmation initiale intensive à L'Hôtel-Dieu de Québec (sur 3 jours). Pendant les 2 premiers jours, 2 rendez-vous par jour sont prévus: en avant-midi, à l'IRDPQ site St-Louis et en après-midi, à L'Hôtel-Dieu de Québec. Prévoir un transport entre les 2 établissements pour ces visites.
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Réadaptation fonctionnelle intensive (RFI) dans le centre de réadaptation désigné (12 semaines pour les enfants et 8-10 semaines pour les adultes).
Questions et réponsesÀ quoi ressemble le son entendu avec un implant cochléaire ? Est-ce que je vais entendre de la même manière qu’avec mes appareils auditifs ? Selon plusieurs adultes, le son avec un implant cochléaire est différent de celui entendu avec un appareil auditif ou une oreille normale. Pour certaines personnes, le son peut sembler métallique, écho, sourd ou aigu alors que pour d’autres, il se rapproche du son naturel. La qualité sonore évolue dans le temps. Au début de la programmation, certaines personnes peuvent trouver les sons désagréables, mais au fil des jours, la perception change et elles s’y habituent. Pour les enfants ayant une surdité importante depuis la naissance, ils n’ont pas de point de comparaison, puisqu’ils retiraient des bénéfices limités du port d’appareils auditifs. Ce sera donc pour eux leur façon d'entendre.
L’implant cochléaire permet-il de comprendre la parole sans lecture labiale ?À la fin de la réadaptation fonctionnelle intensive (RFI), la majorité des adultes peuvent comprendre des mots et des phrases seulement avec leur audition (sans voir les lèvres de l’interlocuteur). Toutefois, le pourcentage de mots et de phrases reconnus ainsi que le degré de facilité avec lequel ils vont y parvenir varient d’une personne à l’autre. Il est difficile de prédire le niveau maximal qui pourra être atteint, car plusieurs facteurs sont à considérer (ex. : durée de surdité, habiletés auditives en pré-implant, etc.).
Les performances avec un implant cochléaire sont influencées par l’environnement sonore. En effet, lorsque les personnes se retrouvent dans un milieu bruyant ou en groupe (ex. : restaurant, rencontre de famille…), elles ont plus de difficulté à comprendre la parole.
Est-ce que l’implant cochléaire permet d’avoir une conversation au téléphone ?La majorité des personnes avec un implant cochléaire sont capables de suivre une conversation téléphonique avec une personne familière, mais tous n'ont pas le même niveau de facilité. Certaines pourront comprendre une conversation avec un inconnu alors que pour d’autres, les échanges téléphoniques pourront être très limités, voire impossibles. Les habiletés au téléphone sont directement reliées à la capacité de comprendre la parole par l’audition uniquement.
Quels bénéfices pour ceux ayant une surdité congénitale profonde et un langage oral fonctionnel?Pour ces personnes, il est plus difficile de prédire les bénéfices avec un implant cochléaire. Ces derniers risquent d’être davantage limités, en raison de la longue durée de surdité. En effet, le fait que le nerf auditif et le cerveau aient été moins stimulés auditivement figure parmi les hypothèses pouvant expliquer le plus faible niveau de performances chez ces personnes. En général, ces adultes ont plus de difficultés à comprendre la parole sans le support de la lecture labiale. L’utilisation du téléphone peut rester difficile, voire impossible, et se limiter à une courte conversation avec une personne très familière. Exceptionnellement, une personne de cette catégorie peut atteindre des performances comparables à celles des adultes devenus sourds.
Sur le plan de la communication, il est important de souligner que l’utilisation d’un implant cochléaire leur apporte peu de changement au niveau de la parole et du langage. Bien que la personne bénéficie d’un meilleur accès aux sons de la parole, la modification des habitudes articulatoires présentes depuis plusieurs années est difficile, voire impossible à changer. Malgré la motivation et la détermination observées chez plusieurs adultes, il est malheureusement rare d’observer des améliorations au niveau de la parole. Pour la majorité des personnes, l’implant cochléaire facilitera la conversation avec le support de la lecture labiale.
Comme l’adaptation à la nouvelle information auditive leur est souvent plus ardue, ces personnes ont besoin de plus de temps de réadaptation.
L’implant cochléaire permet-il d’écouter de la musique ?Les performances observées sont variables. Certains adultes apprécient ce qu’ils entendent lorsqu’ils écoutent de la musique, alors que pour d’autres, la musique apparaît comme un ensemble de bruits. Par ailleurs, certains peuvent identifier les instruments de musique ou suivre le rythme, mais sont incapables de reconnaître les paroles d’une chanson. D'autres peuvent reconnaître des mots et/ou des phrases complètes d’une chanson connue et parfois même, inconnue.
L'implant cochléaire facilite-t-il l’écoute de la télévision ?Certaines personnes peuvent comprendre des mots et/ou des phrases sans lecture labiale ou sous-titrage. Cependant, dès qu’il y a du bruit de fond ou de la musique dans une émission, la parole devient beaucoup plus difficile à comprendre. De plus, il est très ardu de comprendre les émissions traduites parce que l’on ne peut pas se servir de la lecture labiale. Par conséquent, la majorité des personnes ont recours à un système qui envoie directement le son du téléviseur à l’implant cochléaire et/ou au sous-titrage pour l’écoute de la télévision.
Quand vais-je obtenir des bénéfices de mon implant cochléaire ?Le processus d’adaptation à la nouvelle information auditive amenée par l’implant cochléaire demande du travail et de la persévérance. Les bénéfices obtenus varient grandement d’une personne à l’autre selon certaines caractéristiques (durée et degré de surdité, port d’appareils auditifs, niveau de langage, etc.). De façon générale, plus la surdité importante est de courte durée, plus les résultats avec l’implant cochléaire sont intéressants et apparaissent rapidement. En effet, la personne présentant une courte durée de surdité peut faire le lien plus facilement avec ses souvenirs auditifs pour donner un sens aux nouveaux sons entendus avec l’implant.
Un implant cochléaire va-t-il me permettre de retrouver une audition normale ?Non. L'implant cochléaire permet d’entendre des sons faibles, mais l’analyse ne se fait pas comme avec une audition normale. Il demeure donc plus difficile de comprendre la parole pour une personne avec un implant cochléaire que pour quelqu’un qui a une audition normale, surtout en présence de bruit. La perception de la musique est aussi altérée.
L’implant cochléaire permet-il d’entendre comme avec un appareil auditif ?Le son avec l’implant cochléaire est différent de celui d’un appareil auditif (plus aigu, écho, sourd, métallique). L’appareil auditif amplifie le son. L'implant cochléaire code les sons (comme un ordinateur) et envoie des impulsions électriques directement vers le nerf auditif. C'est pourquoi le cerveau a besoin de temps et d'entraînement pour interpréter cette nouvelle information auditive.
L’implant cochléaire est-il seulement pour les personnes qui ont une surdité profonde ?Les critères de sélection évoluent en fonction des développements technologiques et des résultats obtenus par les utilisateurs d'implant cochléaire. Cette technologie peut maintenant être une option pour des gens qui ont une surdité moins importante, mais dont la compréhension de la parole est affectée. L’évaluation des habiletés auditives est essentielle pour déterminer si un implant cochléaire va apporter davantage de bénéfices à la personne qu'un appareil auditif.
Suis-je trop vieux pour avoir un implant cochléaire ?Il n’y a pas d’âge maximal pour avoir un implant cochléaire, si la personne a un langage oral fonctionnel. L’important, c’est de répondre aux critères d’admissibilité pour bénéficier d’un implant cochléaire et être en mesure de subir une chirurgie.
Les porteurs d’implant cochléaire peuvent-ils nager, prendre une douche ou pratiquer des sports?Les personnes avec un implant cochléaire peuvent se doucher, nager et pratiquer la plupart des sports nautiques (en s’assurant de respecter les délais suite à la chirurgie recommandés par le chirurgien), lorsqu'elles ne portent pas la partie externe ou avec des accessoires pour la baignade en bon état (pour certains modèles d'appareils seulement). Il y a des restrictions pour la plongée sous-marine, à cause des variations de pression. La participation à toute autre activité sportive est permise, bien que le port d’un casque protecteur puisse s’avérer nécessaire.
Avec l’implant cochléaire, est-ce que je vais comprendre les gens dans un environnement bruyant ?Certaines limites demeurent avec l’implant cochléaire, notamment pour la compréhension de la parole dans le bruit (restaurant, rencontres familiales, etc.). Les gens rapportent qu’ils ont plus de difficulté à suivre une conversation dans des situations bruyantes que dans le silence. Ils doivent alors utiliser davantage les indices visuels (lecture labiale, gestes naturels) et les stratégies de communication pour comprendre. Des ajustements particuliers sont possibles en programmation pour tenter de faciliter l’écoute dans le bruit, mais les résultats demeurent plus limités dans cette situation.
Les porteurs d’implant cochléaire ont-ils souvent mal à la tête ?Les porteurs d’implant cochléaire ne sont pas plus susceptibles de souffrir de maux de tête que la population en général. Cependant, lors des premières semaines de réadaptation, puisqu’ils doivent fournir une plus grande attention/concentration pour traiter l’information auditive, ils peuvent être plus fatigués en fin de journée, ce qui peut entraîner des maux de tête.
Au travail, est-ce que je pourrai participer plus activement aux réunions ?Bien que l’implant cochléaire améliore la compréhension de la parole, le contexte de réunion comporte plusieurs obstacles à la communication : locuteurs parlant en même temps, fréquents changements de sujets, accès variable à la lecture labiale, etc. Ainsi, il demeure important d’utiliser les stratégies de communication ainsi que de favoriser une bonne gestion de groupe.
Les enfants qui ont reçu un implant cochléaire vont-ils à l’école régulière ?Selon l’âge d’implantation, le potentiel de chacun, le niveau d’habiletés auditives, langagières et l’environnement scolaire, les enfants auront différents besoins pour les soutenir dans leurs apprentissages scolaires (ex. : interprète, aide pédagogique, etc.). La plupart vont utiliser un système MF en classe.
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