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Récits de l'Hôpital Saint-François d’Assise


L’Hôpital Saint-François d’Assise 

 
Dès 1904, le cardinal Bégin, archevêque de Québec, souhaite voir dans sa paroisse un hôpital permettant d’accueillir une maternité et une école de garde-malades. Il demande à quatre religieuses françaises – mère Saint-Rémy, sœur Marie-Laurentine, sœur Marie-Gertrude et sœur Marie-Émilienne – de la congrégation des Sœurs de Saint-François d’Assise, déjà établies au Québec depuis quelques années, de s’associer à son projet. 


Elles acceptent et font l’acquisition du domaine Lairet qui s’érige, dit-on, près de l’endroit où la Sainte Vierge aurait miraculeusement guéri du scorbut les matelots de Jacques Cartier (l’un de ses premiers miracles en terre canadienne). 

La congrégation et tous les bienfaiteurs encourageant l’entreprise décident d’organiser un grand événement le 1er juin 1913 autour de la bénédiction de la pierre angulaire afin d’acquérir les fonds nécessaires pour aider à construction du nouvel hôpital. L’événement n’aura pas la portée souhaitée, mais les sœurs ne se découragent pas et demandent à l’archevêché un prêt d’environ 160 000 $ qui leur permettra de mener à bien le projet. 

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L’hôpital est officiellement inauguré et bénit par Son Éminence le cardinal Bégin le 10 août 1914, ce qui en fait la première institution francophone de Québec à offrir un service de maternité. Dès ses débuts, le centre hospitalier ouvre également des départements de chirurgie et de médecine générale, en plus d’offrir des services qui sont considérés comme les ancêtres de la physiothérapie, soit l’hydrothérapie, l’électrothérapie et les massages. 

L’École des garde-malades que chapeaute l’hôpital s’affiliera à l’Université Laval seulement 11 ans après son inauguration. Puis, en 1928, l’École des garde-malades se fait octroyer une licence par l’Association des garde-malades catholiques licenciées du Québec et est officiellement reconnue par l’Association des garde-malades enregistrée de la province de Québec dès 1931. Dans le même élan de reconnaissance médical de l’établissement, l’Hôpital Saint-François d’Assise est reconnu en 1936 par l’American College of Surgeons. 

En 1947, une nouvelle annexe de dix étages permet d’augmenter la capacité de l’institution de 105 lits à 358 lits. Les années 1940 et le début des années 1950 voient l’émergence d’une multitude de départements au sein du centre hospitalier : le service d’orthopédie (1940), le département d’anesthésie-réanimation (1948), le centre psychiatrique (août 1949), le centre anticancéreux (septembre 1949), le département d’oto-rhino-laryngologie (janvier 1950) et le département d’anatomie pathologique (1953). 

L’hôpital s’associe officiellement à l’Université Laval en 1954. 

En 1972, il accueille le centre Domrémy. Ce dernier sera intégré en 1974 comme département d’alcoologie et de toxicologie, ce qui fera monter le nombre de lits de l’hôpital à 602. L’Hôpital Saint-François d’Assise devient alors le plus important centre hospitalier de la région de Québec. 

L’hôpital ne cesse de poursuivre son développement avec notamment l’ouverture du département de médecine nucléaire en 1981, la création de la Fondation Hôpital Saint-François d’Assise en 1984, l’aménagement des nouveaux locaux de l’Unité des soins intensifs et ceux pour l’Institut des biomatériaux du Québec en 1994, l’ouverture de la nouvelle clinique de chimiothérapie en 2007, l’arrivée du nouveau système pharmaceutique Roboto en 2008, puis l’inauguration de la nouvelle unité de soins palliatifs en 2009. 

Les sœurs de Saint-François d’AssiseCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. quittent l’hôpital en 2002, avec le départ à la retraite de la dernière religieuse, Sœur Marie Dandurand.

L’Hôpital Saint-François d’Assisse est aujourd'hui reconnu comme un pionnier dans plusieurs domaines, dont l’obstétrique, la chirurgie et l’imagerie médicale. Les activités de recherche fondamentale, clinique et évaluative du Centre de recherche situées à l’Hôpital Saint-François d’Assise sont axées sur les biomatériaux, la santé de la femme et les maladies vasculaires.



Photo Hôpital Saint-François-d'Assise, [Vers 1930] – BAnQ Québec, Fonds L'Action catholique, (03Q,P428,S3,SS1,D13,P13-7), Photographe non identifié, https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989325Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

 

Sources
Direction des communications et du rayonnement du CHU de Québec. Les 100 ans d’histoire de l’Hôpital Saint-François d’Assise, Québec, CHU de Québec, 2014, 62 p.

Hôpital Saint-François d’Assise. Depuis 75 ans, notre défi… votre santé ! La vie de l’Hôpital Saint-François d’Assise de 1914 à 1989, Québec, 1989, 61 p.



Le résumé de ce récit fait partie de la murale Nos origines qui est exposée dans l’aile A, dans le corridor de la clinique externe de l’Hôpital Saint-François d’Assise.
 

 

La petite histoire de l’imagerie par résonance magnétique à l’Hôpital Saint-François d’Assise

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique médicale non invasive qui permet produire des images détaillées de l’intérieur du corps humain. L’IRM est surtout utile pour diagnostiquer et surveiller l’évolution d’une variété de problèmes de santé, telles que les tumeurs cérébrales, les maladies cardiaques et les troubles musculosquelettiques.

 

Si elle est aujourd’hui devenue pratique courante, il n’en a pas toujours été ainsi!


Par exemple, au milieu des années 1980, l’IRM était considérée comme une technique d’imagerie expérimentale. Elle était réservée à un usage très restreint en raison de sa complexité et de son coût élevé. Qu’à cela ne tienne, le Dr Gérard Roy, alors directeur général de l’Hôpital Saint-François d’Assise, est convaincu que c’est une technique qui a un avenir prometteur. Les autorisations et les fonds du gouvernement se faisant trop attendre à son goût, il sollicite les gestionnaires, médecins, infirmières et autres membres du personnel afin de creuser à la pelle, après les heures de travail, une partie du sous-sol de l’hôpital pour y installer le premier appareil d’IRM de Québec, et ce, bénévolement. 

Plus récemment, en 2018, le remplacement d’un appareil d’IRM à l’Hôpital Saint-François d’Assise a nécessité plus d’un an et demi de travaux : le nouvel appareil étant trop volumineux pour passer par les portes, c’est tout un secteur de l’édifice qui a dû être refait de A à Z, des conduites d’eau froide, de drainage, de ventilation et d’électricité jusqu’au repositionnement de l’ascenseur! 


Aujourd’hui, les examens d’imagerie par résonance magnétique sont devenus essentiels, au point où il a fallu user d’ingéniosité afin de satisfaire la demande toujours grandissante. Ainsi, depuis quelques années, près d’un examen sur cinq se déroule entre minuit et huit heures du matin, ce qui a permis de réduire de manière significative les listes d’attente.

Voir les sources »

Bellerose, Patrick. « Les IRM en pleine nuit gagnent en popularité », Le Journal de Québec (12 mai 2019), https://www.journaldequebec.com/2019/05/12/les-irm-en-pleine-nuit-gagnent-en-populariteCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 3 avril 2023).

Delainey, Marie-Laurence. « Passer un examen de santé au milieu de la nuit pour réduire l'attente », Ici.Radio-Canada (18 novembre 2018), https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1136681/irm-resonance-magnetique-hopital-nuit-liste-attenteCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre. (page consultée le 3 avril 2023).



Un résumé de ce récit est exposé dans l'aile A, dans le secteur de l’imagerie de l’Hôpital Saint-François d’Assise.

 

Des cuisines qui rendent fier

Avant de centraliser la production des repas offerts aux patients et aux intervenants à la plateforme clinico-logistique en 2021, le CHU de Québec Université Laval produisait la majorité de ses repas dans les cuisines de l’Hôpital Saint-François d’Assise et de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus.


Ainsi, pendant plus d’une vingtaine d’années, de 2000 à 2020, les employés des cuisines de l’Hôpital Saint-François d’Assise ont concocté les repas servis dans les cafétérias et aux patients de trois hôpitaux, soit le CHUL, L’Hôtel-Dieu de Québec et, bien entendu, l’Hôpital Saint-François d’Assise.

Près d’une centaine d’employés, répartis sur trois quarts de travail, produisaient ainsi quelque 1 800 repas par jour, pour un total de 657 000 repas par année!

Cette cuisine faisait la fierté des employés : environnement vaste, grandes chambres froides pour conserver les aliments, standardisation des façons de faire pour assurer la qualité des repas, etc. Bref, des installations au goût du jour!


Une ambiance familiale régnait dans la cuisine. Certains diront que c’était même festif à  l’occasion, notamment lorsqu’on y soulignait les anniversaires des employés et lorsque ces derniers se jouaient des tours entre eux. 



En 2021, la Plateforme clinico-logistique du CHU de Québec-Université Laval ouvre ses portes. Faisant partie du projet du nouveau complexe hospitalier, cette plateforme est  un concept innovant, à la fine pointe de la technologie et le tout premier bâtiment du  genre au Canada. Elle répond aux besoins de l’ensemble de l’organisation en regroupant les services de pharmacie, de production alimentaire, de distribution des fournitures et de reprographie. Elle permet ainsi d’optimiser la capacité de production de ces secteurs et les livraisons vers chaque hôpital.

La production alimentaire prévisible de masse se fait principalement à cet endroit. Cependant, chaque hôpital conserve sa propre cuisine pour compléter l’offre alimentaire de restauration, les besoins de dernière minute des patients et l’assemblage des plateaux destinés aux patients.

Il y a plusieurs avantages à regrouper les services alimentaires à la plateforme clinico-logistique :

•    meilleur contrôle des allergènes
•    constance des valeurs nutritives et de la qualité des aliments
•    meilleur pouvoir d’achat
•    regroupement d’expertise et de ressources sur le même site 


À la plateforme clinico-logistique, une trentaine d’employés travaillent à la production alimentaire : des cuisiniers, des préposés aux services alimentaires, une technicienne, une assistante-chef technicienne, une nutritionniste ainsi qu’une agente de planification, de programmation et de recherche.

Les employés du service alimentaire de la PCL utilisent chaque jour des équipements de pointe pour réaliser leurs tâches. De quoi être fier et heureux au travail!






Un résumé de ce récit est exposé dans la cafétéria de l’Hôpital Saint-François d’Assise.