L’hôpital est officiellement inauguré et bénit par Son Éminence le cardinal Bégin le 10 août 1914, ce qui en fait la première institution francophone de Québec à offrir un service de maternité. Dès ses débuts, le centre hospitalier ouvre également des départements de chirurgie et de médecine générale, en plus d’offrir des services qui sont considérés comme les ancêtres de la physiothérapie, soit l’hydrothérapie, l’électrothérapie et les massages.
L’École des garde-malades que chapeaute l’hôpital s’affiliera à l’Université Laval seulement 11 ans après son inauguration. Puis, en 1928, l’École des garde-malades se fait octroyer une licence par l’Association des garde-malades catholiques licenciées du Québec et est officiellement reconnue par l’Association des garde-malades enregistrée de la province de Québec dès 1931. Dans le même élan de reconnaissance médical de l’établissement, l’Hôpital Saint-François d’Assise est reconnu en 1936 par l’American College of Surgeons.
En 1947, une nouvelle annexe de dix étages permet d’augmenter la capacité de l’institution de 105 lits à 358 lits. Les années 1940 et le début des années 1950 voient l’émergence d’une multitude de départements au sein du centre hospitalier : le service d’orthopédie (1940), le département d’anesthésie-réanimation (1948), le centre psychiatrique (août 1949), le centre anticancéreux (septembre 1949), le département d’oto-rhino-laryngologie (janvier 1950) et le département d’anatomie pathologique (1953).
L’hôpital s’associe officiellement à l’Université Laval en 1954.
En 1972, il accueille le centre Domrémy. Ce dernier sera intégré en 1974 comme département d’alcoologie et de toxicologie, ce qui fera monter le nombre de lits de l’hôpital à 602. L’Hôpital Saint-François d’Assise devient alors le plus important centre hospitalier de la région de Québec.
L’hôpital ne cesse de poursuivre son développement avec notamment l’ouverture du département de médecine nucléaire en 1981, la création de la Fondation Hôpital Saint-François d’Assise en 1984, l’aménagement des nouveaux locaux de l’Unité des soins intensifs et ceux pour l’Institut des biomatériaux du Québec en 1994, l’ouverture de la nouvelle clinique de chimiothérapie en 2007, l’arrivée du nouveau système pharmaceutique Roboto en 2008, puis l’inauguration de la nouvelle unité de soins palliatifs en 2009.
Les
sœurs de Saint-François d’Assise quittent l’hôpital en 2002, avec le départ à la retraite de la dernière religieuse, Sœur Marie Dandurand.
L’Hôpital Saint-François d’Assisse est aujourd'hui reconnu comme un pionnier dans plusieurs domaines, dont l’obstétrique, la chirurgie et l’
imagerie médicale. Les activités de recherche fondamentale, clinique et évaluative du Centre de recherche situées à l’Hôpital Saint-François d’Assise sont axées sur les biomatériaux, la santé de la femme et les maladies vasculaires.
Photo Hôpital Saint-François-d'Assise, [Vers 1930] – BAnQ Québec, Fonds L'Action catholique, (03Q,P428,S3,SS1,D13,P13-7), Photographe non identifié,
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2989325.
Sources
Direction des communications et du rayonnement du CHU de Québec.
Les 100 ans d’histoire de l’Hôpital Saint-François d’Assise, Québec, CHU de Québec, 2014, 62 p.
Hôpital Saint-François d’Assise.
Depuis 75 ans, notre défi… votre santé ! La vie de l’Hôpital Saint-François d’Assise de 1914 à 1989, Québec, 1989, 61 p.