Quelles complications peuvent arriver après votre chirurgie ?
Même si toutes les mesures sont prises pour éviter les complications, il peut arriver que vous présentiez les problèmes suivants :
Ce que vous devrez faire si vous avez quitté l’hôpital
- Si l’un de ces signes et symptômes se manifeste, il faudra aviser immédiatement le médecin, vous rendre au CLSC ou à l’hôpital de votre région.
Comment rejoindre votre médecin?
Du lundi au vendredi
de 8h30 à 12h
et de 13h30 à 16h
(418) 525-4444 poste 54492 ou poste 53679
Autre numéro de téléphone utile
INFO-SANTÉ (418) 648-2626 (Région de Québec)
- Si vous êtes inquiet, que vous vous sentez de moins en moins bien d’heure en heure, rendez-vous à l’urgence la plus près de chez vous.
- En cas d’urgence, vous pouvez toujours contacter le 911.
PHASE DE RÉADAPTATION
Que devez-vous faire pendant votre convalescence ?
Voici quelques conseils pratiques à suivre durant cette période.
- Conserver une bonne hygiène personnelle
Généralement, il est préférable d’attendre que les agrafes aient été retirées depuis au moins 48 heures avant de prendre une douche.
Si votre plaie est belle c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’écoulement, de rougeur ou d’enflure, vous pouvez prendre une douche lors de votre retour à la maison. Il est très important de bien assécher la région des plaies après la douche.
Si vous prenez un bain, ne trempez pas votre plaie dans l’eau tant que vous aurez des diachylons de rapprochement.
- Surveiller la guérison de la plaie
Il peut arriver que des soins soient nécessaires si une complication de plaie s’est produite.
Votre chirurgien a utilisé pour fermer votre plaie abdominale des
points fondants qui disparaîtront par eux-mêmes 1 à 3 semaines après l’opération ou des
agrafes qui devront être enlevées environ 7 à 10 jours après l’opération, par l’infirmière du CLSC ou du centre hospitalier de votre région.
Lavez votre plaie avec un savon doux non parfumé, bien rincer et assécher. Gardez votre plaie à l’air libre, sans pansement.
Les 3 premiers mois après la chirurgie, évitez d’exposer votre plaie opératoire au soleil.
- Apprendre à soulager la douleur
La douleur diminue progressivement en 1 à 3 semaines. Si vous ressentez des douleurs occasionnelles, prenez l’analgésique prescrit par votre médecin ou du TylénolMD.
N’oubliez pas d’obtenir une prescription médicale pour soulager la douleur avant votre départ de l’hôpital.
- Favoriser l’élimination intestinale
Il est fréquent que le fonctionnement intestinal soit perturbé après la chirurgie. La constipation est aussi accentuée par la prise d’analgésiques, le manque d’activités et un faible apport alimentaire.
Des mesures diététiques simples telles que boire suffisamment et prendre plus de fibres dans votre alimentation peuvent aider à maîtriser cette situation.
Pour vous aider, vous pouvez utiliser un laxatif doux tel que Docusate (ColaceMD). Il est important de bien s’hydrater avec un laxatif. L’inconfort causé par une légère constipation ou des crampes abdominales modérées devrait s’éliminer après 2 à 3 semaines.-
- Se reposer
Vous devez vous reposer durant les 4 à 6 semaines qui suivent l’opération. Privilégiez plusieurs périodes de repos au cours de la journée, car vous pourrez vous sentir fatigué très rapidement, ce qui est normal.
- Maintenir une sexualité épanouie
La reprise des relations sexuelles peut se faire graduellement plus de 30 jours après le retour à la maison. Il n’y a aucune restriction, si ce n’est d’éviter la douleur et l’inconfort. Par conséquent, il est préférable d’adopter des positions passives.
- Reprendre vos activités en toute sécurité
Reprenez graduellement vos activités et alternez avec des périodes de repos dès que vous sentez la fatigue. Fiez-vous aux signes suivants : douleurs dorsales ou lombaires basses, douleur aux plaies.
Pendant les 4 premières semaines, vous pouvez circuler modérément dans les escaliers, prendre des petites marches à l’extérieur et faire des travaux légers. Évitez la station debout de façon prolongée.
- Conduire l’automobile
Vous pouvez conduire la voiture, 4 semaines après la chirurgie. Cependant, vos mouvements doivent être rapides et vos réflexes adéquats afin de pouvoir conduire de façon sécuritaire.
Le saviez-vous
Conduite automobile
IIl est précisé dans un document de la SAAQ qu’afin de pouvoir conduire de façon sécuritaire, une personne doit "pouvoir tourner le volant sur toute son amplitude et faire fonctionner les commandes du véhicule avec aisance, rapidité et précision, notamment en cas d’urgence et simultanément lorsque requis" (SAAQ).
Voyages
Il est précisé dans un document de la SSQ (société d’assurance-vie et collective) que "si une personne est déjà porteuse d’une maladie connue, elle doit s’assurer avant son départ que son état de santé est bon et stable, qu’elle peut effectuer ses activités régulières et qu’aucun symptôme ne laisse raisonnablement présager que des complications puisse survenir ou que des soins soient requis pendant la durée du voyage à l’extérieur de sa province de résidence".
Le tableau suivant vous renseignera sur les consignes à suivre pour la reprise de plusieurs de vos activités :
Certificat médical
Si vous avez besoin d’un certificat médical, n’oubliez pas de le demander à votre chirurgien
au moins la veille de votre congé de l’hôpital.
Visite médicale
Vous devez revoir votre chirurgien dans un délai de 4 semaines après votre chirurgie. Un rendez-vous à la clinique vasculaire vous sera donné le jour de votre départ. Vous y ferez un examen pour les jambes (laboratoire vasculaire) et une rencontre avec votre chirurgien sera prévue.
Suivi de la chirurgie
À la suite de votre procédure de revascularisation, vous allez être suivi de façon systématique par l’équipe de la clinique vasculaire. Un examen vasculaire doit être fait avant votre départ de l’hôpital.
EN PRÉVISION DU RETOUR DANS VOTRE MILIEU DE VIE
N’oubliez pas d’aviser à l’avance votre famille ou votre accompagnateur du moment de votre sortie.
Au moment du départ, assurez-vous d’avoir vos prescriptions, vos cartes et autres documents nécessaires pour vos soins.
Le moment est venu pour vous de quitter l’hôpital. Nous avons une demande à vous formuler : lorsque l’infirmière vous confirmera que vous pouvez quitter, nous apprécierions beaucoup que vous libériez votre chambre avant 11 heures ou le plus tôt possible.
Nous vous souhaitons un prompt retour à la santé !
Ce guide d’enseignement et d’accompagnement vise à répondre à plusieurs de vos interrogations et vous aider à bien comprendre l’intervention qui sera pratiquée. Si certains aspects concernant les avantages et les risques reliés à la chirurgie et l’anesthésie vous semblent encore obscurs, n’hésitez pas à en discuter avec votre chirurgien ou votre anesthésiologiste.
À propos des facteurs de risques
Les facteurs de risque sont des éléments qui favorisent les maladies cardiovasculaires et multiplient les risques de développer une maladie cardiovasculaire.
Certains facteurs ne sont pas modifiables : l’âge, le sexe et l’hérédité. Certains facteurs sont cependant modifiables.
- L’hypercholestérolémie (excès de graisse dans le sang).
- Intolérance au glucose ou diabète.
- Tabagisme.
- Hypertension.
- Sédentarité.
- Excès de poids, obésité et surplus de graisse abdominale.
- Le stress.
- Consommation d’alcool.
- Facteurs psychosociaux.
Par un effort quotidien, il est possible d’intervenir sur ces facteurs en changeant vos habitudes de vie. Ainsi, vous pourrez retarder l’évolution de la maladie ainsi que ses complications ou retarder le retour des symptômes.
L’alimentation joue un rôle important dans la prévention des maladies vasculaires. Voici quelques trucs pour améliorer votre régime alimentaire.
- Réduire la consommation de graisses saturées d’origine animale (crème, beurre, fromage, viandes grasses et charcuterie) et d’origine végétale (huile de palme, huile de coco).
- Consommer régulièrement du poisson et de la volaille 2 à 3 fois par semaine. Attention au mode cuisson : éviter le rôtissage, la friture. Consommer quotidiennement des céréales, des fruits et légumes.
- Favoriser les apports en calcium et en potassium.
- Limiter l’alcool et le sel.
- Utiliser l’huile d’olive ou de canola en petites quantités.
- Éviter les gras trans que l’on peut retrouver dans les pâtisseries, les pâtes feuilletées, les gâteaux, les croustilles, les fritures, les biscuits, les muffins commerciaux, etc.
Une bonne alimentation peut vous permettre de perdre du poids. Elle améliore également les autres facteurs de risque comme le diabète, l’hypertension et l’hypercholestérolémie.
L’activité physique régulière diminue les risques cardiovasculaires. Elle aide à perdre du poids, diminue les triglycérides, augmente le bon cholestérol. Elle a un effet bénéfique sur le stress. Vous pouvez faire de la marche, du jogging, du vélo (y compris le vélo stationnaire) et de la natation. Soyez régulier.
L’arrêt du tabac améliore le pronostic cardiaque même si vous gagnez un peu de poids. Un an après avoir cessé de fumer, les risques sont réduits de 50%. Au bout de trois ans, les risques sont égaux aux non-fumeurs. La motivation est un élément clé dans la décision d’arrêter de fumer. Voici une façon d’arrêter de fumer.
- Choisissez une date ou une période de temps pour arrêter. Il est toujours plus facile d’arrêter à deux.
- Le jour de l’arrêt : cessé totalement de fumer, débarrassez-vous de vos accessoires de fumeur. Avisez votre entourage.
- Économisez ce que vous dépensiez en frais de tabac.
- Trouvez un passe-temps, buvez beaucoup d’eau en limitant la consommation d’alcool.
- Faites-vous aider par votre médecin traitant et éventuellement par des groupes de support.
- Méfiez-vous de ne pas compenser l’arrêt de la cigarette par des fringales ou des prises de collation plus fréquente souvent riche en gras et en sucre donc en calorie. Le tout pourrait se solder par une augmentation importante du poids.
Rappelez-vous que vous pouvez agir sur certains risques !