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Neurologie

Accident ischémique transitoire

Description

Vous avez subi un AIT

 
Comment éviter d’en subir un autre ?


Un accident ischémique transitoire (AIT) est une urgence médicale. Si vous avez subi un AIT, vos risques de subir un accident vasculaire cérébral (AVC) sont accrus.

Vous pouvez aider à prévenir une récidive d’AIT, ce guide d’enseignement peut vous renseigner sur des actions concrètes à poser pour y parvenir.
 

Qu’est-ce qu’un AIT ?


Plusieurs cliniciens vont aussi l’appeler « Mini-AVC ». Vous pouvez aussi entendre l’ancienne appellation d’ischémie cérébrale transitoire (ou ICT). 

Ce problème survient quand un caillot sanguin obstrue la circulation sanguine dans le cerveau pendant un court laps de temps. Les symptômes d’un AIT sont presque identiques à ceux d’un AVC, mais ils durent généralement moins d’une heure et, parfois, quelques minutes seulement. 

Subir un AIT constitue un important signe avant-coureur d’AVC. L’AIT augmente votre risque de subir un AVC.
 

Un AIT vous indique qu’un AVC est possible.
C’est un sérieux avertissement qui peut vous permettre de ne pas subir un AVC.
Prenez-le au sérieux !

 

Pourquoi un AIT est-il une urgence médicale ?


Un AIT est un signe avant-coureur important qui vous indique que la circulation sanguine à l’intérieur de votre cerveau ne va pas bien.

Il est très important de composer le 911

Les médecins pourront peut-être vous administrer un médicament ou un traitement afin de rétablir la circulation sanguine à l’intérieur de votre cerveau.

Plus vous réagirez vite, plus vous augmenterez les chances qu’un traitement puisse vous être administré efficacement.
N’essayez pas de déterminer seul ce qui cause vos symptômes et n’attendez pas qu’ils se résorbent. Appelez le 911 le plus rapidement possible. Même si vos symptômes disparaissent, votre médecin doit quand même déterminer pourquoi vous les avez éprouvés.


Un AIT représente un important avertissement d’AVC.


Les risques d’AVC sont plus élevés immédiatement après avoir subi un AIT et demeurent élevés pendant toute l’année suivante. La « bonne nouvelle », c’est qu’un AIT vous avertit que vos risques sont élevés et vous donne la chance d’agir afin de les réduire.

Cause et prévention

Qu’est-ce qui cause un AIT ?

Les causes les plus fréquentes d’AIT sont un caillot sanguin ou la présence de plaque qui bloque la circulation du sang vers le cerveau. Voici comment cela peut se produire.



D’autres problèmes de santé sont aussi susceptibles de provoquer un AIT. Consultez votre professionnel de la santé pour savoir si vous courez davantage de risques d’AIT.
 

Comment font les médecins pour savoir si une personne a subi un AIT ?

Il peut être difficile de savoir si vous avez subi un AIT parce que les symptômes se sont habituellement résorbés au moment où vous consultez. 

Différents examens ou tests pourront vous être proposés pour confirmer le diagnostic. Ensuite, un plan destiné à prévenir un autre AIT ou un AVC vous sera recommandé.
 

Comment prévenir un nouvel AIT ?

La façon d’y arriver consiste à réduire vos facteurs de risque. Bien que certains facteurs de risque échappent à votre contrôle, vous pouvez gérer les autres en adoptant un mode de vie sain, en prenant des médicaments sur ordonnance ou en subissant une intervention chirurgicale au besoin.


Facteurs de risque que vous ne pouvez pas contrôler

Âge : Les risques d’AIT (et d’AVC) augmentent avec l’âge. Bien que les AVC puissent survenir à tout âge, la plupart se produisent chez des personnes de 65 ans et plus.
Sexe : Jusqu’à la ménopause, les femmes courent moins de risques que les hommes.
Antécédents familiaux : Si une personne de votre famille (parent, frère, sœur) a subi un AVC avant l’âge de 65 ans, vos risques sont plus élevés.
Origine ethnique : Les gens des Premières Nations ou ceux d’origine africaine ou sud-asiatique sont plus susceptibles de souffrir d’hypertension artérielle et de diabète. Ces personnes courent donc plus de risques d’AIT (et d’AVC).
Vos propres antécédents d’AVC ou d’AIT : Si vous avez déjà subi un AIT ou un AVC, vos risques d’en subir encore sont plus élevés.

Bien que vous ne puissiez pas modifier ces facteurs de risque, vous pouvez agir et faire des choix sains qui vous aideront à prévenir un AIT (et un AVC). Évaluez votre risque et apprenez ce que vous pouvez faire pour le réduire (demandez de l’aide à une infirmière ou autre professionnel de la santé).


Facteurs de risque que vous pouvez contrôler
  • Hypertension artérielle.
  • Hypercholestérolémie.
  • Diabète.
  • Maladies du cœur/fibrillation auriculaire (battements de cœur rapides et irréguliers).
* une médication pourra vous être prescrite mais un mode de vie sain vous aidera grandement dans le contrôle de ces facteurs de risque.  
  • Consommation excessive d'alcool.
  • Sédentarité.
  • Tabagisme.
  • Stress. 
  • Surpoids.

Conditions uniques chez les femmes liées à un AIT/AVC


Bien que la plupart des facteurs de risque et symptômes d’AIT/AVC soient les mêmes chez les hommes et chez les femmes, certains facteurs de risque sont exclusif aux femmes.


Contraceptifs oraux

Chez un petit nombre de femmes, les contraceptifs oraux font augmenter la pression artérielle et le risque de caillots sanguins. Ces risques sont encore plus élevés chez les fumeuses, celles dont la pression artérielle est élevée (et si vous avez plus de 35 ans), celles qui présentent d’autres facteurs de risque reliés aux AVC ou qui ont des problèmes de coagulation sanguine.
 

Grossesse et accouchement

Les AVC surviennent rarement chez les femmes en âge de procréer, mais la grossesse et l’accouchement multiplient les risques d’AVC chez les femmes de 3 à 13 fois. Les AVC reliés à la grossesse et à l’accouchement sont habituellement le résultat de problèmes de santé déjà existants. Les risques d’AVC reliés à la grossesse sont plus élevés au cours des six semaines suivant l’accouchement.


Diabète de grossesse (diabète gestationnel)

Entre 2% et 4% des femmes enceintes souffrent de diabète au cours de leur grossesse. Le terme médical pour ce problème de santé est diabète gestationnel. Bien que ce type de diabète se dissipe normalement après l’accouchement, il fait augmenter les risques de la mère et de l’enfant de souffrir de diabète plus tard au cours de leur vie. Le diabète est un facteur de risque associé aux AIT/AVC.
 

Ménopause

Au cours de la ménopause, les risques d’AIT/AVC augmentent. Les femmes remarquent aussi une augmentation de leur taux de « mauvais » cholestérol et de triglycérides, de même qu’une diminution du taux de « bon » cholestérol. Certaines femmes sont plus sujettes à l’hypertension artérielle à ce moment de leur vie. La baisse des taux d’œstrogène peut aussi faire augmenter la quantité de tissus adipeux autour de la taille et avoir des effets nocifs sur la coagulation du sang et la façon dont l’organisme utilise le sucre. Ce problème de santé peut entraîner le diabète plus tard au cours de la vie.

Symptômes

Qu’est-ce qui se produit pendant un AIT ? 


Vous pourriez ressentir l’un ou l’autre ou plusieurs de ces symptômes : 

Faiblesse : Perte soudaine de force ou engourdissement soudain au visage, à un bras ou à une jambe, même temporaire.
Trouble de la parole : Difficulté soudaine d’élocution, de compréhension ou confusion soudaine, même temporaire.
Trouble de vision : Problème de vision soudain, même temporaire.
Étourdissement : Perte soudaine de l’équilibre, en particulier si elle s’accompagne d’un des autres signes mentionnés ci-haut.

Si vous, ou une personne que vous connaissez, ressentez l’un ou l’autre de ces symptômes, composez immédiatement le 911.

Santé, bien-être et développement

Comment prendre en charge les principaux facteurs de risque ?


Les facteurs de risque de l’AIT sont les mêmes que ceux de l’AVC, c’est pourquoi, nous vous les présentons sans distinction (AIT/AVC).


1. Hypertension artérielle (pression artérielle élevée)

 


Qu’est-ce que l’hypertension ?

C’est la pression exercée par le sang contre les parois des vaisseaux sanguins. 

Votre pression s’exprime par des chiffres (ex. : 125/89).

  • Le 1er = pression artérielle au moment où votre cœur expulse le sang (systolique).
  • Le 2e = pression artérielle au moment où votre cœur se détend entre 2 battements (diastolique).

Si votre pression artérielle se retrouve souvent au-dessus de 140/90, elle est considérée élevée. Chez les personnes diabétiques, une pression artérielle de 130/80 est jugée élevée. La pression artérielle normale se situe sous la barre des 120/80.
 

Quel est le lien avec l’AIT ou l’AVC ?

L’hypertension artérielle peut endommager les parois de vos vaisseaux sanguins :

  • Elle peut provoquer la formation de cicatrices qui favorisent l’accumulation de plaque adipeuse, ce qui rétrécit et éventuellement bloque vos artères. 
  • Elle impose un effort supplémentaire au cœur et il s’affaiblit. 
  • Elle peut faire déchirer un vaisseau sanguin à l’intérieur du cerveau et provoquer un AVC.

Voici quelques conseils pour vous aider à réduire votre pression artérielle :

  • Faites mesurer votre pression artérielle au-moins une fois tous les 2 ans
    • Si on vous a dit que votre pression artérielle est « normale/élevée », faites la mesurer au moins une fois par an.
Une pression artérielle « normale/élevée » est entre 130/85 et 139/89.
  • Réduisez la quantité de sel dans vos aliments et sur vos aliments (attention aux produits transformés!). 
  • La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC recommande de ne pas consommer plus de 2300 mg par jour (soit l’équivalent de 1 cuillère à thé de sel).
  • Évitez de consommer plus de 2 consommations alcoolisées par jour. Ne dépassez pas 10 consommations par semaine (chez les femmes) ou 15 consommations par semaine (chez les hommes).
  • Pratiquez une activité physique pendant au moins 150 minutes par semaine, en segments de 10 minutes ou plus.
  • Arrêtez de fumer et évitez d’être exposé à la fumée secondaire.
  • Réservez du temps chaque jour pour vous détendre.

Consultez un professionnel de la santé au sujet de la prise de pression artérielle à domicile.

Pour en savoir plus sur la pression artérielle : Prenez en charge votre pression artérielle
 

Les recherches ont démontré que changer ses habitudes de vie (adopter un régime sain et être physiquement actif) peut contribuer à contrôler l’hypertension artérielle aussi efficacement que les médicaments.

Selon certaines études, si les personnes souffrant d’hypertension artérielle parvenaient à maintenir leur pression artérielle dans les limites de la normale, le nombre d’AVC diminuerait de 35 à 40 % chaque année.

Michael Sharma, médecin, associé du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, chercheur pour la fondation des maladies du cœur et de l’AVC, directeur du programme régional de l’AVC de l’Hôpital d’Ottawa, Campus Général.


2. Hypercholestérolémie (cholestérol élevé)

Qu’est-ce que le cholestérol et l’hypercholestérolémie ?

Le cholestérol est un type de gras contenu dans le sang. Il sert à fabriquer les membranes des cellules, la vitamine D et certaines hormones. Il en existe deux types : 

  • Le « mauvais » ou lipoprotéines à basse densité (LDL) qui favorise l’accumulation de plaque le long des parois internes des vaisseaux sanguins.
  • Le « bon » ou lipoprotéines à haute densité (HDL) qui aide à éliminer les dépôts de « mauvais » cholestérol des parois des artères.

Les triglycérides ne sont pas un type de cholestérol, mais plutôt un autre type de gras présent dans le sang. Un taux élevé de triglycérides est généralement relié à un poids excessif, à l’abus d’alcool et au diabète. Votre taux de triglycérides est habituellement mesuré en même temps que votre cholestérol.
 

Quel est le lien avec l’AIT ou l’AVC ?

Un taux élevé de cholestérol (hypercholestérolémie) augmente le risque d’athérosclérose (dépôt de plaque sur vos artères).

Voici quelques façons de réduire votre cholestérol :

  • Ayez une alimentation équilibrée, limitez la quantité de gras saturés que vous consommez et évitez les gras-trans.

  • Vivez sans fumée. La fumée fait augmenter le taux de cholestérol LDL.

  • Pratiquez une activité physique pendant au moins 150 minutes par semaine, en segments de 10 minutes ou plus.


Pour en savoir plus sur le cholestérol : Prendre en charge son taux de cholestérol


3. Maladies du cœur et fibrillation auriculaire

Les maladies du cœur sont un important facteur de risque associé aux AIT/AVC.

La fibrillation auriculaire (ou FA) est un type de problème cardiaque qui survient quand le système électrique du cœur ne fonctionne pas adéquatement. Le rythme cardiaque devient rapide et irrégulier. Ce problème peut engendrer la formation de caillots et les caillots peuvent provoquer un AIT/AVC.
 
4. Diabète
 

Le diabète est un problème de santé qui survient lorsque l’organisme ne produit pas suffisamment d’insuline ou lorsqu’il utilise mal l’insuline qu’il produit. L’organisme a besoin d’insuline pour transformer le sucre en énergie.

Les personnes diabétiques sont plus susceptibles de souffrir d’hypertension artérielle, d’athérosclérose et d’AIT/AVC. C’est encore plus souvent le cas quand la personne contrôle mal ses taux de sucre sanguins (glycémie). Le diabète peut occasionner des problèmes de circulation en endommageant les vaisseaux sanguins.

Si vous souffrez de diabète, la meilleure façon de réduire son impact sur votre santé consiste à contrôler vos autres facteurs de risque. Voici quelques façons d’y arriver :

  • Atteignez et conservez un poids sain en consommant une alimentation saine et en étant physiquement actif.

  • Consommez une alimentation saine contenant peu de gras, surtout de gras saturés et de gras trans, et beaucoup de fruits et légumes frais ainsi que de grains entiers.

  • Consultez une diététiste qui vous aidera à faire des choix plus sains.

  • Pratiquez une activité physique pendant au moins 150 minutes par semaine, en segments de 10 minutes ou plus.

  • Collaborez étroitement avec vos équipes de santé afin de vous définir des cibles de glycémie. Apprenez vos valeurs cibles.

  • Apprenez à mesurer votre glycémie. Informez votre équipe de santé si vous ne parvenez pas à la contrôler.

Pour en savoir plus sur le diabète : Guide d’enseignement prioritaire pour le patient diabétique


5. Surpoids
 

Atteindre et conserver un poids sain constitue une importante façon de réduire vos risques d’AIT/AVC et de contrôler d’autres problèmes de santé comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie et le diabète.

Voici quelques façons d’atteindre un poids sain :

Mesurez votre tour de taille.
Votre risque d’hypertension artérielle et de diabète est beaucoup plus élevé si votre tour de taille dépasse les valeurs suivantes :

  • Homme : 102 centimètres (40 pouces)

  • Femme : 88 centimètres (35 pouces)

Voici une méthode simple pour mesurer votre tour de taille :

  1. Dégagez votre abdomen de tout vêtement, ceinture ou accessoire. Tenez-vous debout face à un miroir, les pieds écartés à la largeur des épaules et l’abdomen détendu. 

  2. Localisez le point le plus haut de l’os de vos hanches en appuyant avec votre main vers le haut et vers l'intérieur. 

  3. Placez le bord inférieur du ruban à mesurer à cet endroit en faisant le tour de votre corps. Assurez-vous que le ruban à mesurer soit parallèle au plancher pour ne pas fausser la lecture.

  4. Détendez-vous et prenez deux respirations normales. Serrez ensuite le ruban à mesurer autour de votre taille sans l’enfoncer dans la peau.

  5. Lisez la valeur indiquée sur le ruban à mesurer.


Pour en savoir plus sur la mesure du tour de taille : « Tour de taille et poids santé ».

Pour atteindre et conserver un poids sain, mangez sainement et soyez physiquement actif. Suivez les conseils de Bien manger avec le Guide alimentaire canadien. Pour d’autres conseils sur la saine alimentation, visitez le site

Pratiquez une activité physique pendant au moins 150 minutes par semaine, en segments de 10 minutes ou plus. Lisez les Directives canadiennes en matière d’activité physique.
 

6. Consommation excessive d’alcool


Vous avez probablement entendu dire que le vin rouge est bon pour le cœur. 
Bien que cela puisse être vrai, le fait de consommer trop d’alcool de quelque type que ce soit peut faire augmenter votre pression artérielle et peut provoquer un AVC.

Si vous consommez de l’alcool, réduisez les risques à long terme sur votre santé en ne buvant pas plus de: 

  • 2 consommations par jour, mais pas tous les jours et sans dépasser 10 consommations par semaine si vous êtes une femme.
  • 3 consommations par jour, mais pas tous les jours et sans dépasser 15 consommations par semaine si vous êtes un homme.


Qu’est-ce qu’on entend par une consommation?
Type de boisson alcoolisée                         Une consommation équivaut à :
Bière (à 5 % d’alcool)                                   341 ml ou 12 oz
Vin (à 12 % d’alcool)                                      142 ml ou 5 oz
Spiritueux (à 40 % d’alcool)                        43    ml ou 1 ½ oz


** Ces lignes directrices ne s’appliquent pas si vous : 
  • Avez une maladie du foie ou autre maladie grave.
  • Êtes atteint d’un cancer.
  • Avez une maladie mentale.
  • Consommez certains médicaments.
  • Avez des antécédents personnels ou familiaux d’abus d’alcool.
  • Êtes enceinte ou tentez de le devenir.
  • Allaitez.
  • Avez une interdiction juridique ou autre qui vous interdit de boire de l’alcool.

Si vous vous inquiétez des effets de l’alcool sur votre santé, consultez un professionnel de la santé.

Consultez « Les recommandations de consommation d’alcool à faible risque »
 
7. Sédentarité


Les personnes sédentaires sont 2 fois plus exposées à subir un AVC. 

Un mode de vie actif est important pour demeurer en bonne santé à toutes les étapes de la vie. Parmi les principales raisons d’intégrer l’activité physique dans la vie quotidienne, on retrouve notamment le fait qu’elle constitue un excellent moyen de conserver un poids sain, de réduire la pression artérielle et le taux de cholestérol, de gérer le stress et de réduire les risques d’AIT/AVC.

Il est recommandé d’être actifs pendant au moins 150 minutes par semaine, en segments de 10 minutes ou plus. 
Choisissez des façons d’être actif que vous appréciez vraiment. Démarrez lentement et trouvez un partenaire afin de vous tenir compagnie. 
Rappelez-vous que pratiquer une activité physique, quelle qu’elle soit, vaut mieux que de ne rien faire.

Consultez votre équipe de santé avant d’entreprendre un programme de conditionnement physique.

Si vous vous sentez essoufflé, étourdi ou si vous ressentez des douleurs au thorax, à l’épaule ou au bras, CESSEZ ce que vous faites. Si les symptômes ne s’estompent pas au repos, composez le 911.

Pour en savoir plus sur l’activité physique : consultez les « Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures » 


8. Tabagisme 


Le tabagisme et l’exposition à la fumée secondaire augmentent vos risques d’AVC.

Le tabagisme : 

  • Permet à la plaque de s’accumuler à l’intérieur des artères.
  • Augmente les risques de caillots sanguins.
  • Réduit la quantité d’oxygène présente dans le sang.
  • Augmente la pression artérielle.
  • Fait travailler le cœur plus fort.


Voici quelques moyens pour cesser de fumer : 

  • Apprenez quels déclencheurs vous incitent à fumer.
  • Brisez ce lien et vous vous libérerez de cette habitude.
  • Donnez-vous une date pour cesser de fumer.
  • Faites de votre maison et de votre voiture des zones sans fumée.
  • Demandez l’aide.


Pour en savoir plus sur la cessation du tabac: « Respirez pleinement » ou « Tabagisme » 

Vous pouvez aussi visiter le service Téléassistance pour fumeurs et Santé Canada ou téléphonez au O-Canada (1-800-0-Canada (1-800-622-632).


9. Stress


Si votre vie est remplie de stress, il peut être difficile d’adopter un mode de vie sain. 

Nous ressentons tous du stress dans la vie. En connaissant la source de ce stress, nous pouvons apprendre à y faire face de façon saine. Voici quelques conseils pour y arriver : 

  • Découvrez ce qui cause votre stress.
  • Soyez physiquement actif.
  • Partagez vos émotions.
  • Réservez du temps pour vous.
  • Prenez le temps de rire, c’est une des meilleures façons de réduire le stress.
  • Adoptez une alimentation équilibrée.
  • Prenez des vacances quand vous en avez l’occasion.


Pour en savoir plus : « Réduire le stress »


Le traitement des AIT


Médicaments prescrits par les médecins


Les médecins prescrivent 2 principaux types de médicaments contre les AIT : 

  • Les antiplaquettaires.
  • Et les anticoagulants ou éclaircisseurs de sang. 

Ces médicaments empêchent les caillots de se former ou les détruisent afin de réduire les risques d’AIT/AVC chez les personnes ayant déjà subi un AIT/AVC.

Votre médecin peut aussi prescrire des médicaments afin de contrôler la pression artérielle ou d’améliorer le cholestérol.

Quand on vous a prescrit un médicament, vous devez :

  • Prendre ce médicament tel que prescrit.
  • Signaler sans délai tout effet secondaire à votre équipe de soins de santé.
  • Ne pas cesser le médicament sans en avoir discuté avec votre équipe de soins de santé.
  • Apporter votre liste de médicament à jour chaque fois que vous consultez un professionnel de la santé.

Pour toute question concernant les médicaments, consultez votre pharmacien.


Intervention chirurgicale 


Parfois, une intervention chirurgicale représente le meilleur moyen de prévenir un AVC.
Votre médecin vous dira si ce traitement vous convient le mieux.


Renseignements

 
Fondation des maladies du cœur et de l’AVC 

www.fmcoeur.ca/avc
www.fmcoeur/modedeviesain
1 888 473-INFO (1 888 473-4636)


La vie après un AVC

La vie après un AVC est un programme destiné aux personnes ayant subi un AVC, à leur conjoint ou conjointe et aux aidants naturels. Le programme aide à favoriser la réadaptation après un AVC tout en réduisant les risques de récidive. 

Ce programme traite de facteurs de risque et de modification des habitudes de vie. 
* vous pouvez y adhérer que vous ayez subit un AIT ou un AVC.

Pour savoir comment participer à ce programme dans votre région, communiquez avec les infirmières de Neurovasculaire du CHU de Québec au 418 525-4444 poste 61521 ou directement à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC de votre province au 1 888 473-4636.


Programme Traité santé

Traité santé est un programme régional gratuit qui vise à offrir des services de réadaptation intégrés et accessibles aux personnes atteintes d’une maladie cardiaque, de diabète ou de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), sur l’un des territoires des Centre intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la région de la Capitale-Nationale. Le PPMC est partenaire de ce programme et offre des services d’évaluation et d’intervention par des nutritionnistes, des infirmières et des kinésiologues.

Pour savoir comment adhérer à ce programme dans votre région, communiquez avec les infirmières de Neurovasculaire du CHU de Québec au 418 525-4444 poste 61521 ou directement sur le site.

Consultez : « Adhérez au programme Traité santé »


Un AIT est un important signe avant-coureur d’AVC. Certains facteurs de risque présents dans votre vie pourraient augmenter vos risques d’AVC. Vous pouvez réduire vos risques d’AVC en adoptant des choix sains.


La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, en collaboration avec le Réseau canadien contre les accidents cérébrovasculaires, est un des principaux supporteurs de la Stratégie canadienne contre les AVC. L’objectif de la Stratégie canadienne contre les AVC consiste à soutenir une approche intégrée de la prévention, du traitement et de la réadaptation d’AVC dans chaque province et territoire. Chaque province développe son approche unique afin d’organiser ses soins d’AVC. Des outils nationaux tels des programmes de formation, de pratique exemplaires et des initiatives de sensibilisation, ainsi que des systèmes d’évaluation et de surveillance, aident chaque province à y parvenir. 

Pour de plus amples renseignements sur les AVC au Canada, visitez le site.

Ce guide s’inspire largement du document : « Vous avez subit une ICT. Apprenez comment éviter d’en subir une autre produit par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC ».