Description
Il y a maltraitance quand une attitude, une parole, un geste ou un défaut d’action appropriée, que ces gestes soient singuliers ou répétitifs, se produisent dans une relation avec une personne, une collectivité ou une organisation où il devrait y avoir de la confiance et que cela cause, intentionnellement ou non, du tort ou de la détresse chez une personne adulte. PAM 2022-2027 – Reconnaître et agir
Intervenantes désignées maltraitance | une équipe multidisciplinaire à votre disposition
Vous pensez faire face à une situation de maltraitance ou vous êtes préoccupé par la situation d’une personne en situation de vulnérabilité? De l’aide peut vous être apportée par une intervenante désignée maltraitance (IDM).
L’équipe d'IDM se compose de 7 professionnelles qui interviennent dans les cinq hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval. Chaque hôpital est soutenu par une ou deux intervenantes, prêtes à répondre aux besoins du personnel et des usagers en cas de situations de maltraitance.
Pour l’intervention d’un membre de l’équipe d'IDM, consultez le Bottin du Spot sous Maltraitance.
Les différentes formes de maltraitance
Une situation de maltraitance est souvent complexe. Elle implique rarement une seule forme de maltraitance. Par exemple, la maltraitance matérielle ou financière est souvent accompagnée de maltraitance psychologique.
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Maltraitance psychologique : désigne les attitudes, les paroles, les gestes ou le défaut d’actions appropriées qui constituent une atteinte au bien-être ou à l’intégrité psychologique.
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Maltraitance physique : désigne les attitudes, les paroles, les gestes ou le défaut d’actions qui portent atteinte au bien-être ou à l'intégrité physique.
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Maltraitance sexuelle : désigne les attitudes, les paroles, les gestes ou le défaut d’actions appropriées à connotation sexuelle non consentis qui portent atteinte au bien-être et à l'intégrité sexuelle.
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Maltraitance matérielle ou financière : désigne l’obtention ou l’utilisation frauduleuse, illégale, non autorisée ou malhonnête des biens ou des documents légaux de la personne, ainsi que la dissimulation d'information ou la mésinformation financière ou légale.
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Maltraitance organisationnelle : désigne toute situation préjudiciable créée ou tolérée par les pratiques ou les procédures d’organisations (privées, publiques ou communautaires) responsables d'offrir différents soins ou services aux personnes aînées.
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Âgisme : désigne la discrimination en raison de l'âge, par des attitudes hostiles ou négatives, des gestes préjudiciables ou de l'exclusion sociale.
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Violation des droits : désigne toute atteinte aux droits et libertés, individuels et sociaux.
La bientraitance
La bientraitance est une approche valorisant le respect de toute personne, ses besoins, ses demandes et ses choix, y compris ses refus.
Elle s’exprime par des attentions et des attitudes, un savoir-être et un savoir-faire collaboratifs, respectueux des valeurs, de la culture, des croyances, du parcours de vie et des droits et libertés des personnes.
Elle s’exerce par des individus, des organisations ou des collectivités qui, par leurs actions, placent le bien-être des personnes au cœur de leurs préoccupations.
Elle se construit par des interactions et une recherche continue d’adaptation à l’autre et à son environnement.
Bienveillance ou bientraitance?
La bienveillance est l’expression de l’attention, de la gentillesse, de l’empathie, de la sollicitude et de l’indulgence. La bienveillance repose sur ce qu’on croit bon pour l’autre.
La bientraitance partage les mêmes fondements que la bienveillance. Elle s’en distingue par la prise en compte du point de vue de la personne avant toute action.
Exemple de bienveillance
« Vous devez avoir froid! Je vais vous amener une couverture... Ça va vous faire du bien! ». Dans cette formulation remplie de bonnes intentions et de gentillesse, il n’y a pas forcément d’interaction avec l’autre personne. On présume de son besoin.
Exemple de bientraitance
« Vous semblez avoir froid! Voulez-vous une couverture ou entrer? Qu’est-ce que vous souhaitez? ». Dans cette formulation, l’interaction avec l’autre personne est privilégiée. Son point de vue est pris en compte et les questions « ouvertes » laissent place à l’échange et à la libre décision.
Pourquoi favoriser la bientraitance
La bientraitance est avant tout une approche positive. Elle n’est ni le contraire ni l’absence de la maltraitance. Elle fait la promotion d’attitudes et de comportements positifs et respectueux des choix et des préférences de la personne aînée. En cela, elle représente un levier complémentaire dans la lutte contre la maltraitance et peut prévenir son apparition. Elle assure une certaine vigilance et constitue un facteur additionnel de protection face à la maltraitance.
La bientraitance, une approche gagnante pour tout le monde!
Pour plus de détails concernant la bientraitance, consultez Agir avec bientraitance pour le bien-être des personnes aînées