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Prévention de la violence dans les hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval

Soucieux de sensibiliser la population à la violence en milieu hospitalier, le CHU de Québec-Université Laval (CHU) a collaboré au documentaire Des soins aux poings, présenté à Télé-Québec le 11 janvier dernier. En plus de cette participation, le CHU a mis en place une série d’action visant à prévenir la violence auprès de ses équipes.
 

Soucieux de sensibiliser la population à la violence en milieu hospitalier, le CHU de Québec-Université Laval (CHU) a collaboré au documentaire Des soins aux poings, présenté à Télé-Québec le 11 janvier dernier. En plus de cette participation, le CHU a mis en place une série d’action visant à prévenir la violence auprès de ses équipes. Les actions déployées sont diverses, s’adressent tant aux employés qu’aux patients et visiteurs et touchent aussi bien l’adaptation des lieux physiques, que l’information et la formation.
 

Les usagers et les visiteurs du CHU de Québec-Université Laval ont droit à des services offerts dans le respect de leur dignité et de leur intégrité physique et psychologique. Par ailleurs, ces derniers se doivent également de traiter tout intervenant oeuvrant au CHU de Québec-Université Laval de la même façon. Les situations de violence viennent à l’encontre des valeurs de respect et de dignité que l’organisation prône. C’est pourquoi les instances officielles du CHU ont adopté, en mai dernier, la Politique de prévention et de gestion des situations de violence de la clientèle à l’endroit d’un intervenant. Cette politique est le fruit d’une année de travail collaboratif et a fait l’objet d’un large consensus. De cette politique découle une procédure spécifique aux secteurs des urgences. Elle encadre les façons de faire et fournit aux intervenants les outils pour faciliter les interventions à l’endroit d’un patient ayant un comportement agressif ou violent.
 

La sécurité au sein des urgences a également été revue, notamment par l’ajout des dispositifs de contrôle des portes et de boutons panique. Des agents de sécurité ont également été ajoutés. Des affiches portant sur les comportements à adopter ont aussi été placées dans les salles d’attente des urgences. Ces affiches mentionnent que tout acte de violence verbale ou physique est non toléré en ces lieux et peut entrainer des conséquences.


De plus diverses formations sont offertes pour les professionnels des secteurs où les incidents sont les plus nombreux ou graves. Ainsi, plus de 220 personnes ont reçu une formation visant à des modes d’intervention pour assurer sa sécurité et celle des patients lors d’une situation d’agressivité au cours de la dernière année. Près de 150 personnes ont également reçu une formation sur certaines problématiques de santé plus propice aux comportements violents.
 

Par ailleurs, le comité tactique dédié à cette réalité poursuit ses activités. Ce comité inclut des représentants du Service santé-sécurité et qualité de vie au travail, du Service de sécurité, du Service de police de la Ville de Québec, des médecins des urgences et les chefs d’unité des urgences. Un Programme d’aide aux employés est aussi à la disposition de toutes les équipes. 
 

Dans le souci de rendre ses milieux les plus sécuritaires possible, le CHU encourage ses équipes à rédiger une déclaration d'incident ou d'accident. Les données recueillies permettront d’obtenir un portrait plus juste de la situation, d’améliorer la sécurité et de corriger certains éléments. Le CHU tient également à rappeler qu’aucun acte de violence verbale ou physique n’est toléré et que, selon certaines situations, l’établissement est en droit de procéder à l’expulsion d’une personne et de recourir à des procédures juridiques.