Le suicide | qu’en dit la Bible?

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Par Jean-Jacques Lavoie - 1er décembre 2019

Les réflexions à l’intersection du suicide et de la religion suscitent de nombreuses interrogations : le suicide est-il toujours condamné? Peut-on y déceler des nuances? Comment cette épineuse question est-elle abordée dans les textes sacrés? Après avoir proposé une réflexion sur le sens du mot suicide, l’auteur retrace les différentes conceptions qui émergent de la Bible et de l’histoire de l’Église.

 
Selon Albert Camus, « juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie » (1942, p. 15). À cette question, que répond la Bible? Suppose-t-elle une obligation absolue de vivre? Étonnamment, nous allons voir que la Bible ne présente pas une réponse unique à cette question. Toutefois, avant de présenter quelques textes bibliques, il convient de réfléchir brièvement sur le mot « suicide », puisque le choix même d’une définition exprime déjà une prise de position.
 

Le sens du mot « suicide »

La première remarque qui s’impose, c’est que le mot « suicide » et le verbe « se suicider » n’existent pas dans la Bible, ni en hébreu ni en grec. Étymologiquement, se suicider vient du latin sui coedere, « se tuer ». Bien entendu, le sens d’un mot ne se réduit pas à son étymologie. Néanmoins, on peut admettre que la définition la plus simple du suicide et la plus respectueuse de l’étymologie est la suivante : mettre volontairement un terme à sa propre vie, quels que soient les moyens pour y parvenir, les circonstances ou les intentions. D’aucuns jugeront peut-être que cette définition est irrecevable puisqu’elle ne permet pas de distinguer l’acte de se donner la mort de l’acte d’offrir sa vie. Suivant une telle définition, la mort de Jésus peut être considérée comme une forme de suicide, tout comme la mort de Judas. C’est pourquoi plusieurs auteurs ont dressé des typologies fondées sur les significations du suicide. Deux exemples suffiront ici à illustrer la complexité du propos. Le premier est tiré de l’étude de Durkheim (1981 [1897]), qui distingue quatre situations sociales propres à provoquer le suicide : le suicide égoïste, altruiste, anomique et fataliste. Le second provient de l’essai de Baechler (1975), qui distingue quatre genres principaux de suicides parmi lesquels on compte onze types : les suicides escapistes (fuite, deuil, châtiment), agressifs (vengeance, chantage, appel), oblatifs (sacrifice, passage) et ludiques (ordalie, jeu).

La question du suicide est donc plus complexe que ce que l’on présuppose trop souvent. Quant à la Bible, elle réserve quelques surprises à ceux et celles qui croient que le suicide y est fermement condamné.
 

Les suicides dans le Premier Testament

L’opinion générale est que la loi mosaïque ne prévoit rien de manière explicite contre le suicide parce qu’elle le suppose inclus dans la prohibition qui vise l’homicide (Exode 20,13). Cette opinion est discutable, car la Bible comprend de très nombreux interdits, parfois sur des points de détail plutôt particuliers. Or, aucune loi dans la Bible ne fait mention du suicide, alors qu’y sont relatés plusieurs cas de suicide.
 
Abimèlek demande à son écuyer de le tuer en signe de protestation contre le fait d’avoir été blessé par une femme (Juges 9,52-54). Or, le narrateur ne porte aucun jugement sur ce suicide par blessure d’amour-propre; il se limite à deux commentaires : cette mort prématurée est une malédiction divine (Juges 9, 56-57) et elle est d’autant plus honteuse qu’elle est causée par une femme (2 Samuel 11,21)! Le suicide de Samson est perçu non seulement comme un acte de vengeance, mais plus encore comme le résultat de la volonté divine puisqu’il est l’accomplissement de sa prière (Juges 16,26-30). Saül et son écuyer se suicident en se laissant tomber sur la pointe de leur épée sous prétexte d’éviter l’affront d’être blessés par des incirconcis (1 Samuel 31,3-6). La seule remarque posée par le narrateur porte sur les conséquences politiques de ces morts : les Philistins prirent les villes des Israélites (1 Sam 31,7)! Aucun jugement n’est donc posé sur ces deux suicides qui expriment un acte de liberté. Athiopel se pend pour avoir été simplement contrarié (2 Samuel 17,23). En précisant que son corps ne fut pas laissé sans sépulture, ce qui représentait une véritable malédiction (Jérémie 16,4), le narrateur ne porte aucun jugement négatif sur ce suicide par frustration. Zimri, voyant que la ville est prise, décide de se suicider (1 Rois 16,18). La mort de Zimri est certes perçue par le narrateur comme la conséquence de son péché (1 Rois 16,19), mais force est de constater qu’aucune allusion n’est faite à l’acte du suicide et que celui-ci, en tant qu’ultime geste de liberté, n’est pas en soi condamné.
 
On notera que les récits qui rapportent ces suicides ne présupposent aucune croyance en un au-delà désirable et bienheureux. Or, malgré le fait que l’éthique reflète dans ses prescriptions la conception qu’elle présuppose de la mort, il n’en demeure pas moins vrai que la foi en la résurrection, qui fera son apparition autour du deuxième siècle avant notre ère (2 Maccabées 7 et Daniel 12,1-3), n’amènera pas automatiquement une loi interdisant le suicide. En réalité, il y a même davantage de suicides à l’époque qui voit naître la foi en la résurrection; c’est ce que nous montrent les livres des Maccabées et celui de Daniel. Le premier suicide est raconté en 1 Maccabées 6,42-46 : pour sauver son peuple et acquérir un nom immortel, Eléazar cherche sa propre mort sous l’éléphant cuirassé. Or, ce suicide héroïque n’est nullement condamné. Bien au contraire! Il en va de même pour 2 Maccabées 14,37-46 qui raconte dans les détails comment Razis se suicide avec noblesse. Dans ce dernier cas, comme dans celui de Saül et de son écuyer, la liberté vis-à-vis de la mort glorifie même la condition humaine. Selon la typologie des significations du suicide vue ci-dessus, le cas d’Eléazar, « préférant une mort glorieuse à une vie infâme » et dont la mort est identifiée comme un « exemple de noble courage et un mémorial de vertu » (2 Maccabées 6,18-31), pourrait être qualifié de suicide oblatif. La même remarque vaut pour la mort héroïque des sept frères et de leur mère, racontée en 2 Maccabées 7,1-42, et pour celle des docteurs du peuple, évoquée en Daniel 11,32-35.
 

Vie et mort chez les sages

Il est vrai que, dans la Bible, le couple vie-mort exprime habituellement une opposition entre la bénédiction et la malédiction (Deutéronome 30,19). Il est également vrai que l’antithèse entre la vie et la mort est habituellement l’occasion pour le sage d’inviter à choisir la vie (Proverbes 11,19; 12,28; 13,14; 14,27; 15,24; etc.). Cependant, sans jamais prôner explicitement le suicide, comme le faisaient les stoïciens, certains sages de la Bible reconnaissent que, dans certains cas, la mort est préférable à la vie.
 
C’est par exemple le cas de Qohélet qui, en 4,1-3, déclare que non seulement la mort est inévitable, mais qu’elle est aussi enviable, car elle seule libère des larmes, de l’exploitation et de la violence. À ce sujet, les structures inhumaines des sociétés ne sont-elles pas en partie responsables de maints suicides? En 6,3, Qohélet précise qu’il vaut mieux être mort-né que d’avoir une vie sans être « rassasié de bonheur ». Mais qui donc peut se dire rassasié de bonheur? Ben Sira rappelle lui aussi que la vie ne mérite pas d’être vécue à n’importe quel prix. Selon lui, « mieux vaut mourir que mendier », car la vie d’un mendiant « ne saurait passer pour une vie » (40,28-29). Selon lui, « mieux vaut la mort qu’une vie amère / et le repos éternel qu’une maladie persistante » (30,17; cf. aussi 41,2). Avec ce dit de préférence, Ben Sira est encore plus radical que Lemôël, car celui-ci juge qu’il faut donner « de la bière à celui qui périt / et du vin à celui qui est rempli d’amertume », car ainsi « il oubliera sa misère / et sa peine il ne s’en souviendra plus » (Proverbes 31,6-7). Cet usage des boissons alcoolisées à des fins compassionnelles ou thérapeutiques n’avait rien d’inusité dans l’Antiquité.
 
Bien entendu, dans nos sociétés laïques, il serait naïf de croire que la Bible peut servir de fondement aux enjeux éthiques contemporains relatifs au mourir, à la mort, au suicide et à la vie jugée misérable; cette croyance serait non seulement naïve, mais aussi impertinente, car il est évident que nous vivons dans un monde où l’éthique est affranchie de l’enseignement biblique. Cela étant dit, les personnes estimant qu’il faut toujours promouvoir la vie, peu importe les circonstances, ne devraient-elles pas méditer davantage sur ces quelques textes bibliques, qui reconnaissent qu’il y a des situations où la vie ne vaut pas la peine d’être vécue et où la mort peut être plus humaine et avoir plus de sens que la vie?
 

Le suicide chez les premiers chrétiens

Le Nouveau Testament parle peu de suicide. Il y a le cas de Judas, dont les deux récits sont contradictoires (Matthieu 27,5 et Actes 1,18). Cependant, dans ces deux récits, on reconnaît que Judas est l’instrument indispensable de la Rédemption sans qui ne pouvaient s’accomplir les Écritures!
 
En ce qui concerne Jésus, le Nouveau Testament présente plusieurs interprétations de sa mort. Toutefois, à la lumière de Jean 10,11, qui déclare que « le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis », la mort de Jésus ne peut-elle pas être interprétée comme un suicide oblatif? Il est vrai que c’est l’amour d’autrui qui en est le motif, mais qui donc peut dire où commence et finit l’amour? Ne peut-on pas dire que le désespoir qui prit possession de Judas fut à la taille de l’amour qu’il portait pour Jésus? Ne peut-on pas dire d’une mère de famille, devenue impotente à vie et qui par le suicide évite de réduire les siens à la misère économique, qu’elle a agi par amour?
 
Quelles que soient les réponses que l’on peut donner à ce genre de questions que l’on pourrait facilement multiplier, il est notoire que, dès le deuxième siècle, la martyrologie chrétienne est fondée sur l’imitation du Christ et sur une théologie de la rétribution (Ignace d’Antioche, Lettres aux Magnésiens 5,2; Lettres aux Romains 4,2; 5,3; etc.). Toutefois, contrairement aux chrétiens qui érigent très tôt les martyrs en figures fondatrices de l’Église, les Romains, eux, jugent que ces chrétiens, qui préfèrent la mort à la vie, adoptent une attitude déraisonnable et un comportement suicidaire (Justin, Apologie des chrétiens 2,1-4,4; Lucien de Samosate, Sur la mort de Peregrinos 12; Origène, Contre Celse 8,54.65; etc.). Force donc est de constater que les divergences de points de vue sur celui ou celle qui choisit la mort au lieu de la vie ne datent pas d’hier.
 

Pour ne pas conclure…

Il faut attendre Augustin pour voir apparaître la première dénonciation en règle du suicide (Cité de Dieu 1,17-28), lequel est qualifié d’homicide contre soi-même, de façon à le distinguer du geste de celui qui offre sa vie pour les autres, geste non seulement admis, mais recommandé. Par la suite, l’argument principal des chrétiens sera emprunté à la théologie de la création : en attentant à ses jours, l’être humain dispose d’un bien qui ne lui appartient pas, mais qui lui a été confié sous forme de talents à faire fructifier, et sur quoi Dieu réclamera des comptes (Matthieu 25,14-30). Cet argument sera étayé par un second, fourni par la théologie de la rédemption : comme le croyant vit et meurt pour le Seigneur et non pour lui-même (Romains 14,8), celui qui se retire volontairement la vie la vole à la mission qui lui a été confiée. Le reste de l’histoire est mieux connu : à partir du Concile d’Orléans, en 533, l’Église refuse les obsèques religieuses à la personne morte par suicide. Depuis quelques années, l’attitude du clergé à l’égard des suicidés a commencé à changer, mais cette histoire pourrait faire le sujet d’un autre article.
 

Références

Augustin, La cité de Dieu. Livres I-V, introduction générale et notes par G. Bardy, traduction française de G. Combès, Paris, DDB, 1959.
 
Baechler, Jean, Les suicides, Paris, Calman-Lévy, 1975.
 
Camus, Albert, Le mythe de Sisyphe, Paris, Gallimard, 1942.
 
Durkheim, Émile, Le suicide, Paris, PUF, 1981 [1897].
 
Ignace d’Antioche, Polycarpe de Smyrne, Lettres. Martyre de Polycarpe, texte grec, introduction, traduction et notes par Pierre Thomas Camelot, Paris, Cerf, 2007.
 
Justin, Apologie pour les chrétiens, introduction, texte critique, traduction et notes par Charles Munier, Paris, Cerf, 2006.
 
Lucien, Œuvres. Opuscules 55-57, texte établi et traduit par Émeline Marquis, Paris, Les Belles Lettres, 2017.
 
Origène, Contre Celse, Tome IV (Livres VII et VIII), introduction, texte critique, traduction et notes par Marcel Borret, Paris, Cerf, 1969.
 



Jean-Jacques Lavoie est professeur titulaire au département de sciences des religions de l’Université du Québec à Montréal. Ses intérêts de recherche sont nombreux : la Bible, notamment les textes sapientiaux, le judaïsme, la mort dans les traditions religieuses dites abrahamiques, les enjeux méthodologiques et herméneutiques en exégèse et la traductologie. Il est l’auteur de deux livres : La pensée du Qohélet. Étude exégétique et intertextuelle, Montréal, Fides, 1992 et Qohélet. Une critique moderne de la Bible, Montréal-Paris, Médiaspaul, 1995.


Commentaires



 

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1 avril 2025

Je me suicide est un péche

Par Liloko
19 mars 2025

I thought I was never going to get cured from Herpes because I was told that there is no cure for the virus but Just last month I saw on the internet how some people talks about being cured from the same virus after they finish drinking a herbal medicine! I was so interested that I contacted the herbal man on his website and request for the herbal meds as well, he responded and answered my questions with prove, then he went ahead and send me the medication through DHL which I drink for almost two weeks as he prescribe and now I just test negative to the virus and all the sores were gone immediately I started drinking the herbal meds. Contact this herbal man on his website/WhatsApp and get cured from that parasite called herpes. +1 509 883 9893 https://excelherbalcure.com

Par rachel
8 janvier 2025

Pouvez vous ne dire si quelqu'un boie à faire une cyrhose et en meurt et si quelqu'un fume pour devopper un cancer du poumon est ce un suicide. Merci

Par Nicole
21 octobre 2024

Merci monsieur Lavoie
Dans vos développements , tous très fouillés avec des exemples tirés des textes bibliques, il n’est question que de ce nous cherchons à comprendre de ce mystère qu’est la mort avec notre intellect et notre raison .
Maintenant si nous prenons l’hypothèse qu’il existe un autre monde avant la vie ( innatale)
et après la mort ( immortale) que nous appellerons monde spirituel dans lequel tous les êtres (animaux végétaux inclus ) humains vivent avec d’autres êtres ( déjà les personnes que nous avons connu sur terre ) et des entités qui ne s’incarnent pas sur terre comme nous , il nous faut envisager qu’ils existent d’autres lois que nos lois naturelles que nous appellerons lois spirituelles comme par exemple : destin, reincarnation, purgatoire, minuit des mondes
Hiérarchies spirituelles, etc .
Dès lors , les loi naturelles que nous appelons sur terre : vie mort naissance résurrection sur terre prendraient un tout autre sens sur un plan spirituel .
Pour saisir ces grands mystères de la mort, de la vie et les conséquences qu’ils pourraient avoir
sur un plan spirituel , il est nécessaire de parler de science spirituelle comme nous parlons de science naturelle et de connaître ceux qui peut en parler .
En tout cas , envisager que se donner la mort volontairement ( quelque soit les mobiles d’action ) à une conséquences tout autre qu’une mort par accident, maladie ou autres .

Cela demanderait alors du courage et de l’honnêteté d’oser décrire ces conséquences .

Nous sommes dans un monde de plus en plus éloigné de ce que j’ai décrit ci dessus
Et pour ne pas blesser , nous atténuons et nous tolérons des actes comme l’avortement et la suite des actes que vous connaissez .

Un simple exemple : une mauvaise pensée : quelle conséquence pour le monde spirituel ?
La science spirituelle dit : c’est comme un orage dans notre monde naturel . C’est comme cela que ressentent une entité que le monde antique appelait ange .
Vous voyez monsieur Lavoie que si une simple pensée peut déclencher un orage , un acte comme se donner la mort doit forcément déclencher des conséquences bien plus puissantes .
Je m’arrête là.
Bien à vous. Victor

Par Victor
14 mai 2024

du grand n'importe quoi cet article sur le suicide ! tout est mal interprété,
Le suicide est le but du diable et non pas Dieu.
Demandez au Saint Esprit qu'Il vous éclaire quand vous lisez la Bible et vous verrez que ça n'est pas du tout ce que Dieu veut.

Par al
3 mars 2024

Je pense que Dieu nous a envoyé sur terre pour accomplir une mission. Ce qu'on peut appeler le karma. Au cours de notre vie, nous sommes appâtés par le démon mais défendus par Jésus. À nous d'écouter la bonne parole. C'est le libre arbitre.
Réussir le défi de Dieu nous permettra d'avoir un karma plus facile après réincarnation. Si on se suicide on recommencera un karma aussi difficile.
Seuls les vrais saints, quelque soit la religion, n'auront pas à se réincarner et seront là haut dans la béatitude. Il y a des saints non identifiés par l'église mais comme on dit "Dieu reconnaîtra les siens.

Par Jean
12 février 2024

je suis juste épuisée. Ça fait des années que je me bats contre mes pensées suicidaires et je suis arrivée à un point où je me demande si c’est pas mieux d’en finir maintenant et d’aller en enfer. Je suis fatiguée et je me sens seule

Par Blessed
5 février 2024

J ai un manque depuis 11 ans de mes parents ma maman me manque énormément je pleure tout les jours avec ça je ne sais plus marcher je suis au lit continuellement arthrose déforment coter droit épaule main cou dos pieds un mal terrible je suis en retraite depuis 1 ans ma vie ne vaux plus rien je veux en finir retrouver ma maman

Par Christine lheureux
8 décembre 2023

Lisez 1corinthien 3.16 et17.

Par Robert
29 août 2022

Sa fait des années et des années que j’ai des probleme de peau ( cernes, poche sous les yeux etc.) et sa veux toujours pas partir j’ai envie de me suicider je souffre beaucoup trop la

Par Shawn
18 août 2022

Une seule histoire ,trois lettres ,job…tout est possible à celui qui croix.les yeux et le cœur dans sa présence consolatrice

Par Couton jm
27 juillet 2022

Il me semble, qu il ne faut pas interdire le suicide, certe qu on a été créé à l image de Dieu, mais il y a des circonstances invivables qui n ont pas d issu à continuer de vivre. Lorsque une maladie grave nous frappe de plein fouet avec une douleur insurmontable et que les medecins ne trouve rien pour soulager, dans ce cas il vaut mieux mettre un terme à la vie. La mort est plus douce que la maladie qui agonise, dans ce cas, je n appelle plus la vie mais une agonie, donc la douleur insurmontable n est plu la vie mais une grande détresse psychologique, la seule option c est d en finir et passer à l acte maleureuse mais libéré de l agonie de la maladie. Car hélas certaines maladies les medecins ne trouvent rien pour soulager la douleur aigue

Par Chemla Sylvie
27 juillet 2022

Il me semble, qu il ne faut pas interdire le suicide, certe qu on a été créé à l image de Dieu, mais il y a des circonstances invivables qui n ont pas d issu à continuer de vivre. Lorsque une maladie grave nous frappe de plein fouet avec une douleur insurmontable et que les medecins ne trouve rien pour soulager, dans ce cas il vaut mieux mettre un terme à la vie. La mort est plus douce que la maladie qui agonise, dans ce cas, je n appelle plus la vie mais une agonie, donc la douleur insurmontable n est plu la vie mais une grande détresse psychologique, la seule option c est d en finir et passer à l acte maleureuse mais libéré de l agonie de la maladie. Car hélas certaines maladies les medecins ne trouvent rien pour soulager la douleur aigue

Par Chemla Sylvie
6 avril 2022

Bonjour
J’ai vite parcouru les réflexions diverses
Oui je rejoins Daniel Alexandre
Tous les cas de la Bible cités sont à reprendre chacun quant au motif
Je ne vois pas le roi David mourir de cette façon ni Ezechias et tant d autres
Tous ont connu opposition et souffrance.

Dieu ne veut pas la mort du pêcheur mais qu’il vive.
Oui mon corps est le temple de du Saint Esprit, si je. Vis par et pour Christ depuis l’instant où j’ai cru en sa rédemption, son œuvre à La Croix pour me pardonner me sauver . Tout a changé en cet instant et c est naître de nouveau de l’Esprit.
Les idées de mort sont parties pour l’energie De la vie qui. Est du créateur et de La Croix toujours débout à saisir par la foi comme source de vie.
Tout change la vie la mort il en a les clefs . Je vis en obéissance et foi , confiance . Pourquoi abréger , même pour l euthanasie, soigner , accompagner , jusqu’au bout est ma devise d infirmière.
J’ai vu des réconciliations extraordinaires chez des personnes en fin de vie et en soin palliatif.
La vie a un sens jusqu’au bout.
DIeu reprend le souffle en son temps , je n’ai pas d’ordre à lui donner, si ce n’est prier témoigner,
chacun rendra compte pour lui même
Être prêt à le rencontrer, faire la paix avec lui au travers de son fils par la repentance et la foi.
Jesus ne s’est pas suicide’, il a vaincu la mort et le péché il a ouvert le chemin afin de nous donner accès au père.
Oh mort ou est ton aiguillon ?
L aiguillon de la mort est le péché

C’est le péché le problème de l homme.
Et seul le Seigneur l à résolu. A chacun de venir à lui car celui qui a l’e Fils de Dieu à la vie , celui qui n a pas le Fils n a pas la vie,
Cette vie est éternelle , le laisser faire en moi au travers de moi.
Juda ne devait pas se suicider il pouvait encore se repentir de sa faute , jésus pouvait le Sauver

Le Seigneur vous bénisse

Par DELVIT
3 mars 2022

Bonjour,
Est ce que quand une personne décide de mettre fin à ses jours elle ne va pas immédiatement avec les personnes décédées naturellement ?
Merci

Par Lila
27 novembre 2021

Pour répondre à Ezekiel, de ce que je retiens en priant ma bible, Dieu est amour et miséricorde. Il pardonne tout, seulement c'est nous qui fermons la porte à Dieu parce que nous n'essayons (je dis bien essayer) de suivre l'ultime loi qu'Il nous a laissé qui est de "nous aimer les uns les autres'. Vous me direz que vous ne voyez pas le rapport, mais tout y est : l' AMOUR, la paix, le pardon. Il ne s'éloigne pas de nous, en revanche nous le faisons quand on oublie de pardonner, d'aimer et de faire preuve de charité, la lumière attire la lumière, le mal attire la mal. cultiver toutes sortes d'émotions négative que Dieu n'a pas mit en nous ( jalousie, désespoire, peur, tristesse....) fais croitre systématiquement toutes sorte de mauvaises choses dans notre coeur et on finit par en vouloir à Dieu...ce que je veut dire c'est que tout est Amour que SEUL LUI PEUT DONNER!! mais nous cherchons cette paix ailleurs, et en cultivant les fruits que Dieu nous a donner,(uniquement en priant) en passant de cette vie à l'autre, quelque soit nos choix sexuel, cette persévérance, cette recherche fais une placet dans le Royaume. Car ils nous aime tous, aucun chrétien ne me fera croire que Dieu n'aime pas ces créatures! Ne nous éloignons pas de Lui à cause des hommes, homosexuel et autres sont aimés de Dieu. Ils ont le droit autant que les menteurs, les hypocrites, les calomniateurs... d'être avec nous à l'église. C'est ce que je retiens de mes prières... Ne cherchez pas de réponse auprès des hommes, mais d'abord en vous entretenant avec Dieu, en acceptant que votre vérité n'est pas SA VERITE, en vous faisant humble, petit, vider votre coeur de toutes choses, de tous ce que vous avez pu entendre ou voir, oubliez tout ce que vous croyez et demandez Lui (sans arrêt) d'apprendre à réellement le connaître.

Par FloFly
8 novembre 2021

Je réponds au message Ezekiel.. Absolument d'accord avec vous, choquée également par notre République actuelle imprégnée de religion judéo-chrétienne.Il faut savoir que notre société refusé des droits aux proches des gens qui se sont donné la mort, que cette même société pousse au suicide des personnes abandonnées par les services médicaux juste tournés vers la covid, ceux qui se trouvent dans des situations précaires, ceux qui ne rentrent pas dans les cases de cette, dite société .
Chacun part avec ses raisons...Juste faire la différence entre celui qui est contraint à regret de se donner la mort et celui qui se sachant condamnable d'actes odieux, fuit la sentence humaine par choix... j'espère que la mort fait la différence.. mais c'est encore avoir des illusions

Par Rousset
18 septembre 2021

Le suicide c'est un terme de mettre fin à sa vie se donner la mort comme Juda alla se pendre.le mot se pendre dans la bibli n'existe pas .

Par Patrac
9 juin 2021

Pourquoi Dieu laisse-t-il les gens souffrir au point de n'avoir d'autre choix que la fin de vie pour mettre un terme à l'immensité de la souffrance ? Pourquoi commence-t-il en premier lieu par leur tourner le dos...

Par Ann
19 avril 2021

En réponse à Ezekiel,

J’aime à croire que si Dieu il y a, ille saura reconnaître que vous avez aimé sans calcul ni intérêt, que vous avez pardonné ou aidé sans vous applaudir vous-même et que vous avez tâché d’enrichir le monde de ce que vous êtes.

Que si Dieu il y a, ille saura reconnaîtra la noblesse de vos sentiments.

Inspiré d’E. de la Chenelière

Par pLepage
17 avril 2021

Si on part de ce principe ok.

Donc Hitler qui se suicide tant qu'il reconnais Dieu en lui Jésus lui donne la rédomption ? Et sayé il se retrouve parmis les anges ?

Mais un gay qui à une vie saine et qui se suicide à cause de connards qui le harcèle et l'intimide il va en enfer malgrés le fait qu'il croit en Dieu par ce "que c'est un pécher d'être gay".

J'aimerais bien qu'on me réponde

Par Ezekiel
14 avril 2021

Donnez moi s'il vous plait une position en tant que chrétien né de nouveau merci

Par Abdou Thomas
31 janvier 2021

Pour certains , c ' est comme craché au visage du Christ , il donne la vie en abondance , donc le suicide pourrait être pris en compte comme un homicide volontaire envers soi-même , ce qui pourrait retarder l ' évolution de la vie après la mort , maintenant je pense que quelqu ' un de dépressif et qui en arrive à un tel acte , s ' il est croyant , compte.tenu que la mort nous délivre du péché , il reçoit la miséricorde divine , n ' oublions jamais les paroles du Christ , je viens rechercher tout ce qui est perdu , égaré , pour les pécheurs et les malades , et qui croit en Christ notre sauveur vivra .
Une chose qui est certaine , il n ' y a,plus de souffrances après la mort , Dieu est amour et vérité et non pas un Dieu de souffrance et de haine , donc après la mort pour les croyants , nous allons dans le sein d ' Abraham., en attendant que Christ rédempteur paraisse dans sa gloire , nous avec, pour une résurrection éternelle , les injustes pour la.mort éternelle , donc nous sommes mis à l ' ombre de notre vie dans l ' attente et l ' espérance de recevoir le salut éternel ....
Bien à vous , cordialement

Par POTEMBERG
10 décembre 2020

J'aime bien cette analyse qui nous détaille les différents types de suicide mais qui ne s'attarde pas à donner tous les arguments comme le commentaire précédent. C'est bien étayé pour nos propres déductions et interprétations. Je ne crois pas que ce soit l'endroit pour donner nos interprétations au bien fondé ou non dans le choix du suicide. Merci M, Lavoie.

Par Gilles Boucher
20 novembre 2020

Je trouve que le texte manque un point gravement important et c’est la valeur intrinsèque de la création (incluant l’être humain; crée à l’image de Dieu) de Dieu qui est le fil conducteur de toute la bible et le point crucial de l’argument contre le suicide. De plus, plusieurs exemples nommés pourraient être rediscutés au niveau de la raison de leur suicide et de voir s’ils n’en seront pas condamnés pour autant (car Dieu a en horreur les orgueilleux, par exemple). Ensuite viendrait l’argument, encore une fois évité ici, du fait que la parole nous dit que notre corps serait le temple du Saint-Esprit et que de l’attrister serait une des pires offenses (Luc 12:10). Au final, je reviendrai également sur un verset comme jean 10:10 et le fait que les souffrances et la mort de Christ semble un cadeau inutile pour notre vie si nous décidons d’y mettre fin prématurément, non? Nous nous sommes pt affranchi, mais à quel prix; la désacralisation de la création des êtres humains et la perte de la valeur de cette partie précise de la création que Dieu voulu à son image?

Par Daniel-alexandre


Dernière révision du contenu : le 1 février 2023

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