Consentement aux soins : testez vos connaissances!

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En tant que professionnel de la santé, vous devez obtenir le consentement aux soins de votre patient. Connaissez-vous les incontournables du consentement? Testez vos connaissances dès maintenant à l’aide de ce test!

 

 

Vrai ou faux?

  1. Tout patient signe un formulaire de consentement général lors de son admission. Aucun consentement n’est donc requis par la suite.

  2. Pour que le consentement soit valide, il doit être libre et éclairé.

  3. Je fais bien mon travail : j’obtiens toujours le consentement verbal de mon patient.

  4. Une procédure fréquente et présentant peu de risques, comme une transfusion sanguine ou une colposcopie, nécessite un consentement.

  5. Seul le médecin peut expliquer le traitement ou les soins à recevoir à son patient.

  6. « C’est vous l’expert! » : mon patient me fait confiance et me demande de décider à sa place. Je peux donc procéder.

 


 

Réponses


1.    FAUX! 
Le formulaire signé à l’admission ne vous donne pas carte blanche! Il ne s’applique qu’aux soins de base comme l’hygiène, l’alimentation et l’hébergement. Un consentement approprié doit être obtenu, en plus du consentement général, pour tout autre traitement ou investigation.

2.    VRAI! 
Les professionnels de la santé ont l’obligation d’informer et d’obtenir un consentement libre et éclairé de la part du patient ou de son représentant légal. Pour qu’un consentement soit éclairé, le patient doit recevoir toute l’information nécessaire, dans un langage simple et compréhensible, et avoir la possibilité d’obtenir réponse à ses questions. Il est libre lorsqu’il est obtenu sans aucune forme de pression, de menace, d’influence ou de contrainte indue.

3.    VRAI et FAUX!
Bravo, vous pensez à obtenir un consentement! Cependant, la loi exige, dans certaines circonstances, que le patient consente par écrit. Par ailleurs, même lorsque le consentement est donné verbalement, il est préférable que le professionnel inscrive une note au dossier qui précise la nature des renseignements fournis. En cas de poursuite, le professionnel sera ainsi bien mieux protégé.

4.    VRAI!
À nos yeux, certaines interventions peuvent paraître courantes par leur faible risque et la fréquence à laquelle nous les pratiquons. Ce n’est toutefois pas le cas pour la majorité des gens qui reçoivent des soins. Il est donc nécessaire de bien les informer. L’obligation de consentement couvre tout examen, prélèvement, traitement ou intervention de nature médicale, psychologique ou sociale.

5.    FAUX!
Il appartient à chaque professionnel de recevoir le consentement pour les soins inhérents à sa profession. Ainsi, un physiothérapeute, une infirmière et un ergothérapeute doivent chacun obtenir un consentement valide avant de prodiguer leurs soins. Ce devoir d’obtenir un consentement peut être délégué à une tierce personne, par exemple à un résident. Toutefois, même si ce devoir est accompli par une autre personne, la responsabilité de l’inexécution ou de la mauvaise exécution dans la recherche du consentement repose sur le professionnel traitant. Il est de son devoir de s’assurer que les mandataires possèdent les connaissances et l’expérience pour informer adéquatement l’usager. L’usager doit également se voir offrir la possibilité de discuter des soins avec son professionnel traitant.

6.    FAUX! 
Effectivement, vous êtes l’expert. Vous devez toutefois aider votre patient à prendre sa décision et non décider à sa place. Le processus de consentement se fonde sur le dialogue entre l’usager et le professionnel. Les informations transmises doivent notamment contenir le diagnostic, les soins proposés, le but et les résultats escomptés, les alternatives reconnues, les risques, etc.
 

Pour de plus amples renseignements sur le consentement aux soins, consultez la Politique sur le consentement aux soins des usagers du CHU de Québec-Université Laval accessible sur l’intranet Le SPOT.


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Dernière révision du contenu : le 22 août 2022

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