Pleine conscience et tradition chrétienne

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Par Patrice Gourrier – 1er décembre 2014

Les ateliers de méditation « pleine conscience » développés par Jon Kabat-Zinn produisent d’indéniables bienfaits. Ils ont contribué à redonner à la méditation ses lettres de noblesse. Cette redécouverte au XXe siècle a, du même souffle, fait émerger de nombreuses questions concernant la méditation chrétienne. Quelle est-elle en regard de la méditation de pleine conscience? Comment distinguer ces deux formes de méditation?

 
Franchissant les portes des monastères chrétiens et des temples bouddhistes, quittant les lieux isolés où elle était jusque-là pratiquée1, la méditation est en train d’acquérir ses lettres de noblesse au cœur même de nos villes. Des grandes entreprises2 aux services hospitaliers3, de l’université4 aux formations de manager5, la méditation se répand partout à la vitesse d’Internet! Pas une semaine sans qu’un reportage télévisé, un ouvrage, un article grand public ou scientifique6 ne lui soient consacrés. Des centres de formation laïcs7 remplacent désormais la clôture ou le stupa et point n’est besoin de revêtir une robe de bure ou safranée pour pratiquer la méditation. Il n’est plus rare d’observer dans le métro, les autobus ou les parcs des personnes fermer les yeux, poser leurs mains jointes sur leurs cuisses, dans une attitude de recueillement qui rappelle celle des yogis indiens. Mais de quoi parle-t-on exactement?
 

La méditation de pleine conscience

Tout a commencé en 1979 lorsque Jon Kabat-Zinn, docteur en biologie moléculaire et méditant bouddhiste de longue date, a créé le programme de réduction du stress fondé sur la méditation de pleine conscience au Centre médical de l’Université du Massachussetts. Pour ce pionnier, la pleine conscience consiste à porter délibérément son attention sur les choses telles qu’elles sont, sans jugement, dans l’instant présent. Le concept de « pleine conscience » (mindfulness en anglais) est une traduction d’un terme pali, Sati8, qui regroupe tout à la fois la méditation Shamatha et Vipashyana9, traduits respectivement par « calme mental » et « vision pénétrante »10. Détachant la méditation de pleine conscience de son contexte bouddhiste, Kabat-Zinn a très vite constaté son efficience pour réduire le stress et gérer la douleur. De très nombreuses recherches virent le jour, et se développa la notion de « sciences contemplatives ». On s’aperçut ainsi que les protocoles11 de méditation de pleine conscience s’avéraient pertinents dans de multiples domaines de la santé12 :

  • Baisse des ruminations anxieuses, amélioration du bien-être subjectif, diminution des cycles dépressifs;
  • Élévation des défenses immunitaires;
  • Amélioration des fonctions cardiaques;
  • Régulation de la tension artérielle;
  • Diminution du cortisol (stress), des manifestations cutanées du psoriasis, des douleurs chroniques;
  • Amélioration de l’attention et de la capacité de concentration.

 
Dans un monde où la consommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques ne cesse d’augmenter13, où une personne tente de se suicider toutes les trois secondes14, où les troubles de l’attention sont en hausse constante15 du fait notamment de la « pollution numérique » (Internet, téléphone portable, tablettes, etc.), le succès de la méditation à visée thérapeutique n’est pas étonnant.
 

Mais que dit le christianisme sur la méditation?

La méditation ne désigne-t-elle pas, pour nous Occidentaux, le fait de réfléchir sur un texte, religieux ou non, en faisant ainsi appel à nos facultés cognitives? Ainsi, dans L’échelle du Paradis, texte écrit par Guigues le Chartreux au XIIe siècle, quatre échelons sont proposés aux chrétiens afin d’accéder à Dieu : « La lecture est l’étude attentive, faite par un esprit appliqué, des Saintes Écritures. La méditation est l’investigation soigneuse, à l’aide de la raison, d’une vérité cachée. La prière est l’élévation du cœur vers Dieu pour éloigner le mal et obtenir le bien. La contemplation est l’élévation en Dieu de l’âme ravie dans le savourement des joies éternelles16. »
 
L’auteur ajoute, en parlant de la méditation : « L’âme s’approche donc pour méditer le texte. Que fait alors la méditation attentive? Il ne lui suffit pas de s’approcher : elle pénètre le texte, elle va au fond, elle en scrute les recoins cachés. » Plus tard, saint Ignace, fondateur des Jésuites, développera ce type de méditation, faisant appel aux grandes facultés de l’âme (mémoire, intelligence et volonté) pour discerner ce qui conduit à Dieu et ce qui en détourne. Il est important de noter dès à présent que, pour un chrétien, la méditation se situe dans une dynamique, dont l’objet final est l’union à Dieu. Cependant, et comme c’est l’objet de notre réflexion, on se rend compte, en se référant à l’histoire de la spiritualité, que le mot « méditation » n’a pas toujours eu de signification claire et que ce mot, sans doute à cause de son étymologie complexe, a servi à désigner plusieurs formes de prière.
 

Origine du mot « méditation »

Dans l’Ancien Testament, l’idée de méditation est exprimée par des termes dont la racine signifie « murmurer à mi-voix » : « Heureux qui murmure (médite) la loi du Seigneur jour et nuit » (Psaume 2). Dans le Nouveau Testament, aucun passage ne fait référence directement à la méditation. Ainsi, la caractéristique première de la méditation chrétienne dans la Bible est le rappel et la répétition de la Parole de Dieu17. Le Dictionnaire historique de la langue française indique, de son côté, que le mot « méditation » constitue un emprunt au dérivé latin meditatio qui désignait la préparation d’un discours, le fait de penser et de réfléchir. Le mot « méditer », quant à lui, est emprunté au latin meditari, qui vient lui-même du latin mederi « donner des soins à ». Ce mot appartient donc à l’origine au monde médical et recouvre le fait de « porter remède à ». C’est sur cette origine que s’appuie notamment le psychiatre Christophe André, auteur de plusieurs ouvrages sur la méditation18.
 
Enfin, des auteurs tels qu’Alphonse Goetmann, prêtre orthodoxe, estiment que le mot méditation au sens littéral de meditari (itari in medio) peut aussi signifier « être conduit vers le centre », le centre étant le cœur de l’être humain19. En effet, à travers les siècles, certaines écoles de spiritualité proposèrent des méthodes de méditation, prémices directes de la contemplation20, en s’appuyant notamment sur le silence et la quête d’intériorité. Cette méditation silencieuse apparaîtra pour nombre de mystiques comme essentielle. Adossée à une interprétation symbolique de l’Évangile de Matthieu, la méditation consistera alors à descendre dans la crypte de son cœur21 : « Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret; ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt 6, 1822).
 
Le mot « méditation », pour nous Occidentaux, peut donc recouvrir trois réalités :

  • Une réalité réflexive, cognitive, mettant l’intelligence rationnelle au travail, que ce soit dans le domaine profane ou spirituel, donnant naissance à une méditation discursive, réflexive;
  • Une réalité thérapeutique;
  • Une réalité contemplative23 dans le domaine spirituel consistant à se laisser recentrer, donnant naissance à ce que nombre d’auteurs désignent sous le terme de méditation contemplative.

 
Nous assistons donc aujourd’hui au frottement de plusieurs réalités, à travers notamment l’émergence de ce que l’on désigne désormais sous le vocable courant de méditation de pleine conscience définie plus haut. Non seulement ces frottements ne doivent pas nous effrayer, mais ils peuvent constituer une véritable opportunité, et ce, pour plusieurs raisons. D’abord il a toujours existé une interaction entre les chrétiens et la société, la société et les chrétiens, ces derniers n’étant pas à part de celle-ci. Ensuite, comme me l’avait confié, il y a quelques années, un académicien24, c’est à la frontière des disciplines que se situeront dans les années à venir les plus grandes découvertes25. S’il en est ainsi dans les sciences dures, pourquoi n’en serait-il pas de même dans le domaine de la spiritualité, surtout à une époque, où nombre de nos contemporains sont en recherche, y compris dans une démarche laïque?
 

Des analogies avec la tradition chrétienne
Assise, silence, apaisement des pensées

Tout d’abord, la pratique même de la méditation de pleine conscience, qui consiste à « cesser d’agir pour s’accorder un temps de retrait, de silence, de lenteur, de continuité26 » en stabilisant son attention dans l’instant présent, sans jugement, n’est pas sans rappeler la méditation telle qu’elle était pratiquée par les Pères du désert27. Dans un apophtegme célèbre, on nous rapporte ainsi qu’abba Arsène s’adressa à Dieu afin de lui demander comment être sauvé. Ce dernier répondit : « Assieds-toi, tais-toi, apaise tes pensées ». On trouve là trois des piliers de la méditation de pleine conscience à savoir : « L’assise, le silence, l’apaisement des pensées ». Ces trois piliers28 ont été largement développés chez les Pères du désert, tradition malheureusement trop peu connue chez les catholiques, et pourtant centrale chez les orthodoxes. Ils sont fondamentaux, mais difficiles à vivre. On peut très bien, en effet, assister à une célébration « sans être là ». Le corps est présent, mais l’esprit est ailleurs.
 

Autres facettes de la méditation de pleine conscience

D’autres aspects de la méditation de pleine conscience que nous ne pourrons développer ici nous sont bien connus de la spiritualité chrétienne, et notamment du mouvement des Pères du désert et de la tradition hésychaste.
 
On peut ainsi citer la notion d’instant présent, le hic et nunc des mystiques, qui nous invite à être là, mais aussi, la notion de non-jugement, fondamentale dans l’Évangile. Enfin et c’est pourquoi elle est très appréciée, la respiration et le corps servent de point d’appui à nombre de pratiques.
 

Un regret

Dans son souci de laïciser la méditation de pleine conscience et faire disparaître (pas totalement!) ses origines bouddhistes, Jon Kabat-Zinn a supprimé un élément essentiel de sa pratique d’apaisement des pensées, à savoir le mantra. « Ce mot qui désigne la répétition d’une phrase dérive de la racine sanskrite man qui se réfère à l’intellect, et du suffixe tra, qui indique un outil, un instrument. Le mantra est donc un «outil mental», un instrument qui sert à modifier le processus de pensée29 », et notamment à apaiser les pensées.
 
Cet outil est fondamental dans le bouddhisme, et l’on peut faire avec prudence des analogies avec la formula chrétienne telle qu’elle fut définie par les Pères du désert. Il s’agit de répéter une courte phrase tout au long de la journée afin d’éloigner les pensées parasites et de se concentrer sur Dieu. Chez les Pères du désert, on trouve la formule suivante : « Seigneur Jésus, fils de Dieu, prends pitié de moi, pécheur. » On constate, depuis les Pères du désert, de nombreuses tentatives pour développer cette pratique et l’on peut citer notamment Le nuage d’Inconnaissance, récit d’un pèlerin russe, ouvrage dont les auteurs sont inconnus, ou plus près de nous le père Thomas Keating, ou le père John Main, fondateur de la World Christian Community of Meditation.
 
« Amputer » la pleine conscience de cette dimension nous apparaît fort regrettable, tout comme il est regrettable de constater que certains auteurs, non respectueux de la pensée de Jon Kabat-Zinn, oublient dans leur présentation de la méditation de pleine conscience la dimension de compassion, d’altruisme, pourtant fondamentale et constamment centrale non seulement dans le bouddhisme, mais aussi chez les Pères du désert.
 
Au final, l’irruption de la méditation dans le grand public, à travers ce que l’on désigne sous le terme de « méditation de pleine conscience » constitue à nos yeux une opportunité à ne pas manquer. Nous avons, en effet, constaté lors de l’animation de groupes thérapeutiques basés sur le protocole défini par Jon Kabat-Zinn que la méditation de pleine conscience constituait très souvent le « marchepied » d’une démarche spirituelle. Il est bien entendu qu’il ne faut jamais confondre la fin et les moyens, la méditation chrétienne visant la rencontre avec Dieu, la méditation de pleine conscience visant notamment à calmer l’anxiété et à renforcer l’attention.
 
Il n’en demeure pas moins que la question est de savoir si les chrétiens vont rester sur le bord du quai, où s’ils iront travailler avec ceux et celles qui se sont investis dans cette démarche depuis de nombreuses années, sans crainte de confusion, respectant les spécificités de chacun, permettant ainsi à nos contemporains de découvrir les trésors de la spiritualité chrétienne fondée sur un Dieu révélé dont saint Jean nous dit qu’il est Amour.
 

Notes

1   « La pratique de la méditation remonte à plus de 5000 ans en Orient. Des fresques vieilles de 4000 ans mettant en lumière des personnages assis dans des postures de méditation ont été retrouvées sur les murs de cavernes indiennes. En Occident, la méditation a souvent été liée à la prière et aux traditions mystiques. Depuis le début de l’ère chrétienne, elle a été étudiée sous un angle religieux, spirituel et théologique par les Pères de l’Église et a souvent été liée aux méthodes permettant une communion avec le divin » (Claude Berghmans, Soigner par la méditation; thérapies de pleine conscience, Issy-les-Moulineaux, Elsevier/Masson, 2010, p. 2).

2   Chez Google, depuis 2007, il est proposé aux salariés une formation en sept semaines à la méditation (source : Ça m’intéresse, n°383, janvier 2007, p. 56).

3   « Aujourd’hui, plus de 750 hôpitaux et cliniques dans le monde utilisent les protocoles de méditation pour soigner » (Matthieu Ricard, Ça m’intéresse, no°383, janvier 2007, p. 60).

4   Il existe depuis 2012, à l’Université de Strasbourg, le premier diplôme universitaire français Méditation et neurosciences.

5   Ainsi, en janvier 2014, Matthieu Ricard, porte-parole du Dalaï Lama, a été invité au Forum de Davos, en Suisse, afin de faire méditer les chefs d’entreprise présents.

6   Le rapprochement entre science et méditation remonte à 1983, quand le français Francisco Varela, pionnier des sciences cognitives rencontre le Dalaï Lama. Ils fondent alors l’Institut Mind and Life, un forum d’échanges entre méditants et chercheurs. En 2010, ont paru 350 publications sur les effets de la méditation, et en avril 2012, 700 chercheurs étaient réunis au premier Symposium international sur la recherche en sciences contemplatives à Denver (USA). Aujourd’hui, des recherches très poussées sont entreprises au laboratoire d’imagerie cérébrale de l’Université du Wisconsin par Richard Davidson, et au Laboratoire de neurosciences de l’Inserm à Lyon par Antoine Lutz.

7   En France, c’est l’Association pour le développement de la Mindfulness (ADM) qui est le centre principal de développement de la méditation de pleine conscience www.association-mindfulness.org.

8   Le mot Sati recouvre quatre réalités : la sagesse, le calme, l’éthique, les qualités du cœur (amour, compassion, joie, équanimité). Notes prises le 26 novembre 2013, lors d’une conférence d’Akincano Marc Weber, ancien moine de la forêt.

9   « Shamatha est l’état d’esprit apaisé, clair et parfaitement concentré sur son objet. Vipashyana est la vision pénétrante de la nature de l’esprit et des phénomènes, à laquelle on parvient en analysant minutieusement la conscience, puis en ayant recours à la pratique contemplative, à l’expérience intérieure » (Matthieu Ricard, L’art de la méditation, Paris, Nil, 2008, p. 60).

10   Pour aller plus loin, voir Cyril Tarquinio et al., Manuel des psychothérapies complémentaires, Paris, Dunod, 2012, ou Claude Berghmans, Soigner par la méditation, op. cit.

11   On distingue principalement deux types de protocoles basés sur la pleine conscience : MBSR, Mindfulness Based Stress Reduction et MBCT, Mindfulness Based Cognitive Therapy.

12   Christophe André, « Méditer pour une vie plus saine », Cerveau et Psycho, n°52, juillet-août 2012, p. 37.

13   Ainsi, par exemple, aux Etats-Unis, de 1988 à 2008, la consommation d’antidépresseurs a augmenté de 400% (Le Monde, 19 octobre 2010).

14   Selon les estimations de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), en 2012, à peu près un million de personnes se sont suicidées et 20 fois plus ont fait des tentatives de suicide à travers le monde. Cela représente en moyenne une mort toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes. Ainsi, le constat doit être fait qu’il y a plus de morts par suicide que de morts provoquées par tous les conflits armés à travers le monde (site Internet Doctissimo).

15   PADIS, Marc Olivier. « Inattention : danger! Les troubles de l’attention, un mal contemporain », Esprit, n°401, janvier 2014, p. 16.

16   Guigues le Chartreux, L’échelle du Paradis, Paris, Ed. Parole et Silence, 2006 (1999).

17   Dictionnaire de spiritualité, art. « Méditation », colonnes 907-908.

18   ANDRÉ, Christophe, Méditer jours après jours, Paris, Ed. L’Iconoclaste, 2011.

19   GOETMANN, Rachel et Alphonse. Sagesse et pratique du christianisme, Paris, Plon/Mame, 1995, p. 20.

20   Dictionnaire de spiritualité, art. cit.

21   Rappelons que le « cœur » dans la Bible désigne beaucoup plus que le domaine affectif. C’est le siège de l’intelligence, de l’imagination, de la mémoire, le lieu où l’on prend ses décisions et enfin, bien sûr, la demeure de Dieu.

22   Traduction officielle liturgique, Mame, 2013.

23   Nous pourrions très bien dire comme John Main, fondateur de la World Christian Community of Meditation : « J’utilise le terme de «méditation» comme un synonyme de «contemplation», de «prière contemplative», de prière méditative… » : John Main, The inner Christ, London, Longman and Todd, 1987, p. 203.

24   Avant de devenir prêtre à 40 ans, j’ai été directeur des éditions Gauthier Villars, éditeur pendant de longues années des Annales de l’Académie des sciences.

25   Une telle vision des choses ne cesse d’être confortée par les faits, comme en témoigne par exemple Jan Traas, biologiste à l’Université de Lyon I, qui, dans le cadre de ses recherches sur la forme des plantes, déclarait en 2008 : « Le dialogue entre génétique et physique mis en évidence chez les plantes apparaît fondamental dans tout le vivant » (Libération, 16 décembre 2008, p. 28).

26   André, Christophe. « Méditer pour une vie plus saine », art. cit. p. 34.

27   Les « Pères du Désert » sont des moines qui, aux IVe et Ve siècles, se retiraient dans les déserts d'Egypte, de Palestine et de Syrie pour y vivre dans un climat de silence et de prière. Leur sagesse spirituelle s'exprime dans une série d'apophtegmes, de brèves sentences, et dans d'autres textes.

28   Nous ne ferons ci-après que les effleurer, mais nombre d’auteurs les ont largement développés.

29   Thomas Ryan, La méditation à la portée de tous, Montréal, Bellarmin, 1998, p. 69.
 



Patrice Gourrier est prêtre à Poitiers et psychologue clinicien, auteur de plusieurs ouvrages de spiritualité dont le best-seller Talitha Koum : éveille la source qui est en toi, aux éditions Le Passeur et Deviens ce que tu es : retrouver la confiance en soi, aux éditions Desclée de Brouwer. Il est également chroniqueur pour la revue Prier. Il a su établir des ponts entre la tradition hésychaste – pratique spirituelle visant le repos, le calme et le silence – celle des Pères du désert, et la pleine conscience, dont le pionnier est Jon Kabat-Zinn. Il est cofondateur avec un infirmier, Jérôme Desbouchages, de Talitha Koum, une association ayant pour objectif d’aider le plus grand nombre possible de personnes à acquérir la paix intérieure et à grandir humainement et spirituellement. En 2014, il est chargé par l’archevêque de Poitiers de développer et de coordonner un pôle de méditation, de développement personnel et spirituel, prenant en compte les nouvelles attentes religieuses.


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