Semaine de l’inhalothérapeute – 20 au 26 octobre 2024

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Saviez-vous que plus de 300 inhalothérapeutes œuvrent au CHU de Québec-Université Laval (CHU) et qu’ils jouent un rôle essentiel dans la chaîne des soins?

L’exercice de l’inhalothérapie consiste à évaluer la condition cardiorespiratoire, à contribuer à l’anesthésie et à la sédation-analgésie et à traiter les problèmes qui affectent le système cardiorespiratoire afin de rétablir et de maintenir la santé cardiorespiratoire chez l’être humain.

En raison de leur expertise dans les soins du système cardiorespiratoire, ils exercent leur profession en étroite collaboration avec les médecins et les autres professionnels de la santé. 

Les inhalothérapeutes sont des cliniciens encadrés par le Code des professions du Québec; ils doivent détenir un permis de travail octroyé par l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec pour pouvoir exercer. Pour le maintenir actif, ils doivent réaliser minimalement 30 heures de formation continue aux deux ans.

Une équipe nombreuse et diversifiée
Les inhalothérapeutes se comptent par centaines au CHU :

  • 160 inhalothérapeutes dans les blocs opératoires et en sédation-analgésie.

  • 154 inhalothérapeutes dans les autres secteurs d’inhalothérapie, comprenant les soins cardiorespiratoires généraux, les épreuves diagnostiques, l’éducation respiratoire et les soins intensifs pour toutes les clientèles.
     

Interventions au bloc opératoire

Au bloc opératoire, mais également dans toutes les unités de soins où une anesthésie-réanimation ou une sédation-analgésie est requise (exemples : angiographie, clinique de la douleur), les inhalothérapeutes assurent en toute autonomie la surveillance clinique de la condition de la personne et assistent l’anesthésiologiste lors des techniques particulières. 

Ils assument également un rôle de surveillance lors des phases d’induction, de maintien et d’émergence d’une anesthésie générale auxquelles ils participent activement. De plus, ils interviennent lors d’une anesthésie régionale (exemples : épidurale, rachidienne, bloc nerveux). 

Les inhalothérapeutes sont responsables du bon fonctionnement des appareils utilisés (exemple : appareil d’anesthésie) et ils contribuent à la préparation ainsi qu’à l’administration des médicaments et d’autres substances (exemple : produits sanguins).
 

Tests diagnostiques et éducation

En épreuves diagnostiques, les inhalothérapeutes effectuent des tests d’allergies, des tests de la fonction respiratoire, des examens du sommeil et procèdent à la lecture de ceux-ci. Ils assistent aussi le pneumologue lors des bronchoscopies diagnostiques et interventionnelles. 

Les inhalothérapeutes collaborent aux activités éducatives spécifiques à la fonction cardiorespiratoire au centre d’enseignement sur l’asthme, à la clinique de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC), à la clinique de réentraînement pulmonaire, à la clinique spécialisée de pneumologie pédiatrique et à la clinique de fibrose kystique. De plus, ils collaborent au suivi de la clientèle de la clinique d’investigation oncologique pulmonaire.
 

Expertise en soins critiques

Finalement, ils possèdent une expertise pointue en assistance ventilatoire mise à profit dans les unités de soins critiques. On les consulte souvent en ce qui a trait notamment à l’application clinique des principes de ventilation selon l’état clinique d’une personne et aux aspects liés aux technologies (respirateurs, interfaces, etc.).  

Ce milieu d’activité inclut entre autres la réanimation à un niveau avancé chez tous les types de clientèles, la prise en charge des voies aériennes, l’installation, le suivi clinique optimal et le sevrage de la ventilation invasive et non invasive. Dans ce contexte où la condition de la personne est souvent grave et instable, la capacité d’évaluation et le jugement clinique des inhalothérapeutes sont cruciaux. 

Leur rôle dans les soins intensifs ne s’arrête pas à l’assistance ventilatoire et à la surveillance clinique. Les inhalothérapeutes participent également aux examens diagnostiques qui peuvent être réalisés, tels que la bronchoscopie. De plus, ils préparent et administrent des médicaments ou autres substances sous ordonnance, tels le monoxyde d’azote (NO), gaz anesthésique, surfactant et toutes sortes de molécules en nébulisation, que le patient soit intubé ou non.
 

Merci aux inhalothérapeutes du CHU qui participent à offrir des soins de qualité à nos usagers!


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Dernière révision du contenu : le 21 octobre 2024

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