Marie-Andrée Bélanger et Karine Huot, ergothérapeutes en oncologie pédiatrique au CHUL, nous expliquent le rôle crucial de l’ergothérapie auprès des enfants atteints de cancer.
La connaissance approfondie des divers diagnostics oncologiques et des traitements spécifiques est primordiale pour l’ergothérapeute afin de soutenir l’enfant et sa famille dans la recherche d’un équilibre entre la maladie et le quotidien.
À la suite d’un diagnostic oncologique, les traitements les plus fréquents sont la chimiothérapie, la radiothérapie et la chirurgie. Ces traitements, souvent invasifs, peuvent entraîner de nombreux effets secondaires.
L’ergothérapeute évalue l’enfant (clientèle variée de 0 à 18 ans), puis propose des interventions pour maintenir ou récupérer les habiletés essentielles à la réalisation de ses activités occupationnelles.
Douleur, fatigue et faiblesse musculaire sont des symptômes qui perturbent le quotidien de l’enfant, ses jeux et ses soins personnels. De plus, les hospitalisations fréquentes et les rendez-vous médicaux limitent le temps de jeu, de loisirs et d’apprentissage, affectant le développement, notamment la motricité fine et l’autonomie (scolarité, tâches domestiques, travail…).
Pour la clientèle de neuro-oncologie, l’ergothérapeute évalue également l’impact des problèmes neurologiques causés par une tumeur cérébrale ou par la neurochirurgie sur le fonctionnement de l’enfant. Lorsque ces impacts sont présents, des interventions de réadaptation, d’adaptation ou de compensation sont envisagées.
Photo : Marie-Andrée Bélanger, ergothérapeute en oncologie pédiatrique au CHUL.