Accueillir et soigner sans juger

Image.


Le saviez-vous?

L’actualité des dernières semaines a levé le voile, exposé, mis en lumière des situations où des usagers sont stigmatisés par leur origine, leur sexe, leur âge ou encore par leur problème de santé, comme la santé mentale.

Le parcours de soins de certaines personnes ou groupes de personnes peut s’avérer ardu s’il est confronté aux jugements du personnel hospitalier. Bien que la grande majorité des intervenants du CHU soient compatissants et accueillants envers nos usagers et leurs proches, nous recevons régulièrement, au bureau du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services, des témoignages d’usagers ou de proches dans lesquels ils nous font part de commentaires ou d’attitudes peu appropriés de la part d’intervenants. Ils ont parfois l’impression d’être jugés ou traités injustement. Est-ce vraiment l’expérience que nous souhaitons faire vivre à notre clientèle et l’impression que nous voulons lui laisser? 

Comme personnel du domaine de la santé, clinique ou administratif, nous devons individuellement et collectivement faire un travail d’introspection concernant notre attitude ou notre comportement face aux différences qui dérangent, parfois. 

Bien humblement, cet article se veut une invitation à la réflexion, à un questionnement : est-ce que nos gestes, nos paroles ou encore notre langage non verbal sont exempts de tout jugement lorsque nous sommes en présence de la différence, en tant qu’intervenant?

Les valeurs prônées par le CHU de Québec-Université Laval ainsi que le code d’éthique soutiennent et valorisent une organisation inclusive, où chaque personne doit se sentir en confiance de recevoir des soins et des services qui respectent l’intégrité de tous. 

Bonne réflexion!

Le bureau du Commissaire aux plaintes et à la qualité des services


Laisser un commentaire



 

Voir les commentaires
16 novembre 2020

J'aime beaucoup ces pistes de réflexion importantes. J'ajouterais aux pistes de réflexions que je crois que toute personne qui entre dans le lieu de soins qu'est le CHU - employé, intervenant, usager ou visiteur - mérite la bienveillance et que l'on prenne soins de lui.

Par François Rainville

Dernière révision du contenu : le 3 décembre 2021

Signaler une erreur ou émettre un commentaire