La collaboration est l’une des quatre valeurs du CHU de Québec-Université Laval (CHU), avec l’humanisme, l’excellence et l’innovation. Alors qu’à la fin août, l’accès aux soins et aux services était fragilisé, cette valeur a une fois de plus démontré toute sa pertinence et tout le potentiel de son pouvoir.
La Covid nous avait consenti des étés plus calmes au cours des deux dernières années, et son comportement nous a tous pris par surprise lorsque la septième vague a frappé cet été. En plein milieu de la période des vacances, alors que nos activités sont déjà réduites et que le personnel est toujours aussi rare, il a fallu une fois de plus réagir rapidement pour protéger notre mission.
Mais malgré toute la bonne volonté et l’énergie que nous avons déployé pour maintenir nos activités, il n’aurait pas été possible de « se virer sur un dix cents » comme nous l’avons fait si la collaboration n’avait pas aussi été de la partie. Selon moi, ces élans de solidarité existent parce que chacun d’entre vous se sent investi de notre si noble et si importante mission, mais aussi parce que la collaboration est une valeur à laquelle nous croyons tous fermement. C’est ensemble que nous affrontons l’adversité. Et comme le dit si bien le proverbe africain, « seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin! »
Je voudrais ici remercier tous ceux qui ont prêté main-forte à leurs collègues, et plus particulièrement souligner le travail de ceux qui ont multiplié les efforts pour ouvrir plus de salles d’opération dans chacun de nos hôpitaux cet été afin de répondre à la forte demande.
Aujourd’hui, alors que l’automne s’installe doucement et que nous visons à reprendre notre rythme de croisière, nous devons demeurer alertes et solidaires, car la trêve pourrait être plus courte que ce que nous souhaitons. Vous le savez maintenant comme moi : il est bien difficile de prévoir quand et à quelle intensité la prochaine vague se manifestera. Mais chose certaine, c’est qu’au fil des mois qui se succèdent, le virus s’installe à demeure et nous oblige à vivre avec lui.
Cependant, cela ne signifie pas qu’il ne faut plus faire attention! Au contraire, nous devons maintenir nos efforts, car respecter les consignes sanitaires, c’est aussi une question de solidarité envers nos collègues, c’est respecter ceux qui nous entourent, c’est apporter notre contribution et soutenir notre mission!
La collaboration, c’est également œuvrer tous ensemble pour favoriser un environnement de travail attractif et axé sur la qualité de vie. À ce titre, je suis très fier que notre grand CHU compte dorénavant encourager les projets d’aménagement de temps de travail pour tous les employés qui le désirent. À mes yeux, il s’agit d’un geste fort visant à augmenter votre satisfaction au travail. Si ce n’est pas déjà fait et que cela vous intéresse, je vous invite à discuter des possibilités d’aménagement de temps de travail avec votre gestionnaire.
Enfin, je suis très heureux de voir le chantier de la Nouvelle approche de soins débuter à L’Hôtel-Dieu de Québec. À l’image des travaux déjà entamés à l’Hôpital Saint-François d’Assise, cette nouvelle approche sera définie par les équipes locales; ce sont elles qui proposeront les idées qui permettront de diminuer la charge de travail des équipes soignantes. Cette approche s’intègre à nos philosophies d’amélioration continue et à notre système de gestion.
Encore une fois, en mon nom personnel et au nom de la population que nous desservons, je vous remercie du fond du cœur pour votre dévouement, votre expertise, votre travail quotidien et votre esprit de collaboration : ils font toute la différence!
Martin Beaumont
Président directeur général