Organiser le chaos - éditorial mai 2021

Image.


MartinBeamont_PDG_Edito_Petit.jpg
Depuis déjà plus d’un an, nous devons continuellement nous adapter à des changements soudains. 

Ces changements et ces imprévus sont vécus différemment par chacun d’entre nous, mais avec un virus encore mal connu tel que celui de la COVID-19, nous n’avons d’autre choix que de nous adapter jour après jour. 

Comme vous le savez, la gestion de la pandémie et de ses nombreuses conséquences est un exercice complexe. Par exemple, il est très difficile de prévoir combien de patients seront affectés par le virus ni quels soins seront requis. 

Cependant, grâce aux leçons apprises des deux premières vagues, nous avons mis en place une « tour de contrôle » pour nous permettre de mieux anticiper les besoins, en suivant de près les infections communautaires, et de pouvoir planifier le plus possible devant tant d’inconnu. D’une part, cette cellule spéciale a pour mandat de s’assurer que les besoins en lits et en main-d’œuvre sont ajustés en fonction de la situation. D’autre part, elle ajuste la modulation et la reprise des activités en respectant nos capacités réelles. Les décisions proposées par cette tour de contrôle sont validées par un comité stratégique, impliquant les chefs de département médicaux, qui évalue si ce sont les meilleures actions possibles selon les circonstances. Cette structure nous aide à trouver le juste équilibre entre les besoins que nous devons combler, le maintien de l’accès aux soins et services, nos capacités humaines et matérielles ainsi que les impacts des décisions sur nos intervenants et nos usagers.

Car bien évidemment, tous ces changements bouleversent l’ordre des choses à plus d’un égard. Toutefois, je tiens à vous rassurer en ce qui concerne l’accès aux soins et services pour nos usagers : chaque dossier est analysé par une équipe médicale et se voit attribuer une cote de priorité. Ainsi, les cas urgents ou pour lesquels un délai supplémentaire pourrait avoir des conséquences graves sont rapidement pris en charge. De plus, certaines spécialités comme l’obstétrique et la cancérologie sont protégées et leurs activités ne sont en aucun cas modulées ou délestées.

Il n’est malheureusement pas possible de protéger ainsi toutes nos spécialités et tous nos services, car comme c’est le cas dans plusieurs domaines et dans tout le réseau de la santé, la main-d’œuvre est rare! C’est pourquoi nous devons réduire, voire arrêter, certaines activités afin de procurer des renforts à nos collègues qui font face à des besoins accrus en raison de la COVID-19. Je sais que ces déplacements de secteur sont difficiles à vivre, qu’ils demandent beaucoup d’efforts, d’énergie et de souplesse, mais ils représentent assurément le plus beau geste de solidarité que vous pouvez poser pour soutenir vos collègues du CHU et pour nous aider à poursuivre notre mission.

J’aimerais vous rappeler qu’il y a un autre grand geste de solidarité que vous pouvez poser : c’est de vous faire vacciner ou d’inciter vos collègues et proches à le faire! La vaccination est notre plus grand espoir de retrouver une vie à peu près normale dans un avenir rapproché. J’espère que, si ce n’est déjà fait, vous n’hésiterez pas! Consultez Le SPOT pour avoir tous les détails sur la vaccination!

J’en profite pour vous remercier encore une fois pour votre dévouement et votre persévérance en ces temps difficiles. Le CHU est privilégié de pouvoir compter sur une équipe aussi compétente et aussi dédiée à sa mission. 

Vous êtes de véritables héros. 

Martin Beaumont
Président-directeur général 


Laisser un commentaire



 Security code

 

Voir les commentaires
18 mai 2022

Comment me le procurer si je n,ai pas de carte de credit merci

Par Rachelle Lejeune

Dernière révision du contenu : le 12 mai 2022

Signaler une erreur ou émettre un commentaire