Lumière sur…
Qui se cache derrière les patrons de la Direction des soins infirmiers? – Partie 2
La Direction des soins infirmiers (DSI) souhaite mettre en lumière le rôle de son personnel administratif travaillant dans chacun des secteurs de la direction.
Pour ce faire, nous vous présentons la deuxième publication expliquant le rôle et les tâches du personnel de soutien de la prévention et contrôle des infections, de l’intégration et du soutien aux opérations cliniques, ainsi que du secteur administratif et ressources humaines de la DSI.
Mélanie Bard et Linda Pelletier
Mélanie Bard.
Linda Pelletier.
Mélanie et Linda travaillent toutes les deux avec Valérie Dancause, adjointe à la DSI – programme de prévention et contrôle des infections en tant qu’agentes administratives.
La PCI voit à ce que les bonnes pratiques de prévention soient appliquées, autant pour les usagers potentiellement infectieux que pour l’ensemble de la clientèle, dans le but d’empêcher la transmission d’infections nosocomiales.
Dans le cadre de leur travail, en tant qu’agentes administratives, Mélanie et Linda comptabilisent plusieurs données qui permettent à l’équipe de PCI de faire le suivi de certaines situations. Par exemple, les audits d’hygiène des mains, qui représentent environ 14 000 observations annuellement, sont diffusés sous forme de baromètres sur Le SPOT.
Elles s’assurent également que l’ensemble des guides, outils, algorithmes et protocoles PCI sont conformes aux normes de rédaction du CHU et sont publiés sur Le SPOT.
Mme Bard épaule Mme Dancause, tandis que Mme Pelletier soutient les conseiller(ère)s et conseiller(ère)s-cadre. Elle est également responsable de la liste des agents de prévention et des préposés aux bénéficiaires ressources en PCI.
Karine Breton
Karine Breton est agente administrative; elle travaille avec Bernard Gagnon, coordonnateur – secteur administratif et ressources humaines en soins infirmiers (par intérim), et Jonathan Giguère, coordonnateur – secteur administratif et ressources humaines en soins infirmiers.
Le mandat de cette direction est de planifier la main-d’œuvre en soins infirmiers et de gérer l’affectation du personnel infirmier suivant l’embauche, ainsi que lors de demandes de remplacements ponctuels pour toutes les unités de soins et services de l’organisation. Ce secteur est également responsable de la coordination d’activités de soins à l’extérieur des heures ouvrables.
Mme Breton assiste M. Gagnon et son équipe de coordonnateurs d’activités et celle des chefs à l’affectation au quotidien. Ses principales fonctions sont la gestion des agendas, l’implication dans le suivi des statistiques ainsi que le soutien dans la préparation de diverses présentations. Elle répond à de nombreux à-côtés, tels que la gestion des demandes d’accès informatique, les accès aux stationnements et aux différentes portes d’entrée, les commandes de fournitures de bureau et de mobilier, etc. Mme Breton s’assure aussi que les groupes de courriels, les organigrammes ainsi que les titres d’emplois demeurent à jour en suivant de façon assidue le mouvement de personnel. Parmi ses nombreuses tâches, elle crée et planifie les rencontres de différents comités et elle prépare les dossiers de chaque candidat du programme de la trajectoire.
Elle collabore également avec M. Giguère à l’intérieur d’un projet d’envergure au CHU associé à la démarche En mode solutions, soit le projet de transformation des horaires de travail. Mme Breton voit à ce que rien ne soit oublié dans le tumulte des activités entourant le niveau opérationnel du projet.
Mélanie Huchet et Claude St-Pierre
Mélanie Huchet.
Claude St-Pierre.
Mélanie Huchet et Claude St-Pierre travaillent avec Jolène Provost, adjointe DSI – secteur intégration et soutien aux opérations cliniques, en tant qu’agents administratifs. Ils représentent des ressources indispensables dans le soutien administratif.
En effet, leur travail permet de répondre à la mission de ce secteur qui consiste à accueillir, intégrer, exercer du soutien clinique et coordonner la formation initiale et continue du personnel infirmier. Ce secteur comprend la consolidation et l’amélioration continue des pratiques fondamentales des soins infirmiers, le recrutement international, la formation des préposés aux bénéficiaires par la formation accrue en milieu de travail (FAMT) ainsi que la reconnaissance d’acquis des compétences (RAC).
Mme Huchet travaille directement avec l’adjointe DSI, Mme Provost. Elle la soutient dans ses activités et l’organisation de son secteur. Elle est un pivot pour l’ensemble des membres de l’équipe, c’est-à-dire la chef de service à l’intégration, les conseillères en soins infirmiers, les monitrices cliniques et le préceptorat. Ses principaux dossiers sont :
- la planification des horaires des formations de soins spécialisés (lors de dotation sur poste);
- le suivi du Programme québécois de soins sécuritaires et la compilation d’audits de pratique;
- la planification des plans personnalisés pour le personnel en retour de long congé;
- le soutien au Réseau d’accueil des collègues;
- le soutien à la formation continue par la simulation clinique.
Quant à lui, M. St-Pierre travaille plus étroitement avec l’équipe d’intégration. Ses principaux dossiers sont :
- le suivi et la logistique des dossiers des nouveaux embauchés jusqu’à la fin de leur intégration;
- la gestion des horaires lors de la période de jumelage;
- le soutien aux conseillères en soins infirmiers de l’intégration.
Leur travail est rempli de défis au quotidien et ils ont à cœur de répondre aux besoins de toute cette belle équipe!
Passez le mot!
Le consentement aux soins : testez vos connaissances!
Vrai ou faux?
1. Tout patient signe un formulaire de consentement général lors de son admission. Aucun consentement n’est donc requis par la suite.
2. Pour que le consentement soit valide, il doit être libre et éclairé.
3. Je fais bien mon travail : j’obtiens toujours le consentement verbal de mon patient.
4. Une procédure fréquente et présentant peu de risques, comme une transfusion sanguine ou une colposcopie, nécessite un consentement.
5. Seul le médecin peut expliquer le traitement ou les soins à recevoir à son patient.
6. « C’est vous l’expert! » Mon patient me fait confiance et me demande de décider à sa place. Je peux donc procéder.
Réponses :
1. FAUX : le formulaire signé à l’admission ne vous donne pas carte blanche! Il ne s’applique qu’aux soins de base comme l’hygiène, l’alimentation et l’hébergement. Un consentement approprié doit être obtenu, en plus du consentement général, pour tout autre traitement ou investigation.
2. VRAI : les professionnels de la santé ont l'obligation d’informer et d'obtenir un consentement libre et éclairé de la part du patient ou de son représentant légal. Pour qu'un consentement soit éclairé, le patient doit recevoir toute l'information nécessaire, dans un langage simple et compréhensible pour lui, et avoir la possibilité d’obtenir réponse à ses questions. Il est libre lorsqu’il est obtenu sans aucune forme de pression, de menace, d'influence ou de contrainte indues.
3. VRAI et FAUX : bravo! Vous pensez à obtenir un consentement. Cependant, la loi exige, dans certaines circonstances, que le patient consente par écrit. Par ailleurs, même lorsque le consentement est donné verbalement, il est préférable que le professionnel inscrive une note au dossier qui précise la nature des enseignements fournis. En cas de poursuite, le professionnel sera ainsi mieux protégé.
4. VRAI : à nos yeux, certaines interventions peuvent paraître courantes par leur faible risque et la fréquence à laquelle nous les pratiquons. Ce n’est toutefois pas le cas pour la majorité des gens qui reçoivent des soins. Il est donc nécessaire de bien les informer. L’obligation de consentement couvre tout examen, prélèvement, traitement ou intervention de nature médicale, psychologique ou sociale.
5. FAUX : il appartient à chaque professionnel de recevoir le consentement pour les soins inhérents à sa profession. Ainsi, un physiothérapeute, une infirmière et un ergothérapeute doivent obtenir un consentement valide avant de prodiguer leurs soins. Ce devoir d’obtenir un consentement peut être délégué à une tierce personne, par exemple à un résident. Toutefois, même si ce devoir est accompli par une autre personne, la responsabilité de l’inexécution ou de la mauvaise exécution dans la recherche du consentement repose sur le professionnel traitant. Il est de son devoir de s’assurer que les mandataires possèdent les connaissances et l’expérience pour informer adéquatement l’usager. L’usager doit également se voir offrir la possibilité de discuter des soins avec le professionnel traitant.
6. FAUX : effectivement, vous êtes l’expert. Vous devez toutefois aider votre patient à prendre sa décision et non décider à sa place. Le processus de consentement se fonde sur le dialogue entre l’usager et le professionnel. Les informations transmises doivent notamment contenir le diagnostic, les soins proposés, le but et les résultats escomptés, les autres options reconnues, les risques, etc.
Référence : Politique sur le consentement aux soins des usagers du CHU de Québec, Politique no 814-00.
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