Lumière sur…
Vers une unité de soins intensifs sans papier : la fiche clinique informatisée
La fiche clinique informatisée a été implantée le 26 octobre 2021 à l’Unité des soins intensifs (USI) de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus (HEJ).
Par Anick Boivin, infirmière de pratique avancée, soins intensifs
La fiche clinique informatisée des soins intensifs est un outil intégré dans Cristal-Net qui permet de documenter, au chevet de l’usager, les interventions de l’infirmière : les soins, les traitements, les paramètres cliniques (tels que les signes vitaux) ainsi que les résultats des évaluations.
Cet outil novateur comporte plusieurs avantages :
- Permet d’effectuer la documentation en temps réel auprès de l’usager avec des ordinateurs de chevet
- Évite la retranscription lorsque l’usager est en isolement, dans un contexte de prévention des infections
- Calcule de façon automatisée les bilans ingesta-excreta
- Offre des descriptifs d’échelles intégrés et des info-bulles
- Limite la double saisie grâce à des sections préalimentées par iPlan
- Élimine plusieurs formulaires papier
- Regroupe toute l’information nécessaire à une prise de décision clinique par l’infirmière, l’équipe médicale, les consultants et les professionnels
- Permet l’accès à la documentation infirmière et aux données cliniques de l’usager à partir de tous les postes informatiques (consultants, ergothérapeute, physiothérapeute, etc.)
- Se dépose directement au Dossier Patient Électronique (DPE)
L’USI accueille une clientèle en phase critique de la maladie, nécessitant une surveillance accrue, avec un ratio infirmière-patient ajusté en conséquence. Les soins, les traitements et les évaluations de l’infirmière sont nombreux et se font en continu.
L’équipe projet de la fiche clinique informatisée avait donc à cœur de rendre l’outil fluide et efficient dans le travail quotidien de l’infirmière qui œuvre auprès de cette clientèle. Durant la dernière année, des tests ont été effectués par des infirmiers et des infirmières; ils ont permis de valider la conformité et la fluidité de la fiche clinique informatisée des soins intensifs.
Valérie Dufort, infirmière aux soins intensifs de l’HEJ.
Ce déploiement a été rendu possible grâce au travail des membres de l’équipe Cristal-Net, de la Direction des soins critiques, de la Direction des soins infirmiers, des monitrices de l’HEJ et de L’Hôtel-Dieu de Québec ainsi que des infirmiers et infirmières super-utilisateurs de l’USI de l’HEJ.
Une subvention de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) obtenue par le Dr Alexis Turgeon, chercheur et intensiviste, a permis la mise en place et le développement du projet. Une formation pratique de trois heures a été offerte à toutes les infirmières préalablement au déploiement de la fiche clinique informatisée, ainsi qu’un soutien clinique rapproché afin de guider la transition vers la saisie informatique.
Afin de favoriser la gestion du changement, une feuille est apposée sur le dossier patient lors du transfert à l’étage afin de guider les intervenants qui souhaiteraient consulter l’épisode de soins informatisé. Les fiches cliniques informatisées ne sont pas imprimées, puisqu’elles se déposent directement dans le DPE. Il s’agit donc d’un véritable premier pas vers une USI sans papier.
Informations contenues dans la fiche clinique informatisée :
- Fiche clinique soins intensifs de l’HEJ
- Notes d’évolution de l’infirmière
- Surveillance post-administration des opiacés
- Bilan ingesta-excreta
- Signes neurovasculaires
- Surveillance des mesures de contrôle
- Suivi des selles
Les commentaires des utilisateurs de la fiche clinique informatisée seront prochainement recueillis dans une optique d’amélioration continue, en vue d’une utilisation future dans les USI du nouveau complexe hospitalier (NCH). La fiche a d’ailleurs été conçue pour y inclure toutes les clientèles de soins intensifs adultes du CHU de Québec-Université Laval.
L’équipe projet souhaite remercier chaleureusement ses nombreux collaborateurs : Josée Charbonneau, Martin Parent, Caroline Ménard, Stéphanie Dupuis, Marie Morin, Benjamin Lemieux, Andrée-Anne Bérubé, Louis-Jacques Lalonde, Normand Dufour, Julie Asselin, Gabrielle Ouellet ainsi que l’équipe Cristal-Net.
Qui se cache derrière les patrons de la Direction des soins infirmiers?
La DSI souhaite mettre en lumière le rôle de son personnel administratif travaillant dans chacun des secteurs de la direction.
Pour ce faire, nous vous présentons une première publication expliquant le rôle et les tâches du personnel de soutien de la directrice et de la directrice adjointe des soins infirmiers.
Carole Dufour
Carole travaille avec Brigitte Martel, directrice des soins infirmiers. Elle s’occupe notamment de faire suivre les nouvelles informations aux différents secteurs de la DSI et de planifier les rencontres récurrentes de la directrice. Elle est aussi appelée à organiser différents événements pour la DSI.
En plus d’organiser l’agenda de Mme Martel, Carole planifie et participe à l’ensemble des comités que la directrice préside afin de la soutenir dans les activités cléricales.
Afin de maintenir une bonne compréhension des dossiers, Carole siège au comité de gestion de la DSI. Elle assure une vigie constante et proactive des dossiers en cours ainsi que le respect des échéanciers. La collaboration avec toutes les autres directions est impérative.
Chantal Guillemette, Sylvie Thériault et Karine Larivière
Chantal Guillemette
Sylvie Thériault
Karine Larivière
Chantal, Sylvie et Karine travaillent toutes les trois avec Isabelle Vézina, directrice adjointe de la DSI.
Chantal Guillemette travaille directement avec la directrice adjointe. Elle assiste à plusieurs rencontres en sa compagnie, s’occupe de son emploi du temps et participe à certains dossiers. Elle collabore aussi avec les deux chefs de service et les quatre conseillères-cadres de la DSI.
De leur côté, Sylvie Thériault et Karine Larivière travaillent en collaboration avec les infirmières de pratique avancée de la direction. Avec leurs grands yeux de lynx, elles s’assurent de la qualité orthographique et de syntaxe des travaux des IPA. Lorsque le temps presse, elles arrivent à répondre rapidement à la demande de création et de mise aux normes des documents demandés.
Psst! DSQ, ça vous dit quelque chose? Sylvie Thériault est Agente Vérificatrice de l’Identité (AVI) du Dossier Santé Québec. Si vous avez besoin de soutien au sujet du DSQ, c’est à elle qu’il faut s’adresser!
Quant à Karine Larivière, elle est impliquée dans l’organisation du Conseil des infirmières et infirmiers (CII) et de ses sous-comités depuis plusieurs années. Elle soutient différentes activités, telles que les midis-CII, le colloque du CII, le gala Reconnaissance et les bourses de formation continue.
En conclusion, l’équipe s’assure de mettre de l’avant les valeurs du CHU de Québec-Université Laval – humanisme, excellence, innovation et collaboration –, ce qui constitue les assises de leur rôle et fait la force de la direction.
Passez le mot!
Testez vos connaissances : les lésions de pression
Vrai ou faux?
1. Les lésions de pression ont des conséquences sur la qualité de vie des usagers, car elles peuvent causer de la douleur, ralentir la guérison et augmenter le risque d’infection.
2. Le risque de développer une lésion de pression doit être évalué pour chaque usager qui se présente au CHU de Québec-Université Laval, peu importe le secteur.
3. L’évaluation du risque de développer une lésion de pression doit être réalisée dans les premières 24 heures de l’épisode de soins afin de guider les pratiques préventives.
4. La collaboration avec l’usager et ses proches dans la prévention a un impact sur l’incidence des lésions de pression. Pour cette raison, le personnel soignant doit remettre à tous les usagers le guide d’enseignement Prévention des plaies de pression.
Réponses :
1. VRAI : un lien a aussi été établi entre les plaies de pression et une augmentation de la durée des séjours, des coûts et de la mortalité.
2. FAUX : cette pratique organisationnelle requise (POR) ne s’applique pas en consultation externe, y compris pour les chirurgies d’un jour, en raison de l’absence d’outil d’évaluation des risques validé pour les consultations externes.
3. VRAI : une première évaluation du risque de développer des plaies de pression est effectuée à l’admission de l’usager au moyen d’un outil d’évaluation des risques validé et normalisé.
4. FAUX : les membres de l’équipe de soins infirmiers doivent remettre à tous les usagers à risque de développer une lésion de pression (Braden de 18 et moins) le guide Prévention des plaies de pression.
Référence : Agrément Canada, Manuel Unité d’hospitalisation (2019) – 3.1.37 Le risque pour chaque usager de développer une plaie de pression est évalué et des interventions pour prévenir le développement d’une plaie de pression sont mises en œuvre.
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