Des procédures simples qui aident à assurer la sécurité des usagers et des soins

Image.


En tant qu’établissement de santé qui a pour valeurs la bienveillance, l’engagement, le partenariat, la transparence et l’amélioration continue, la sécurité des usager(-ère)s et des soins est au CHU de Québec-Université Laval est une priorité de tous les instants.

Des procédures toutes simples sont mises en pratique par les intervenant(e)s, en conformité avec la loi, afin d’assurer que les soins sont prodigués à la bonne personne, que les renseignements personnels sont protégés et que les événements indésirables sont, dans la mesure du possible, évités.

Les bonnes pratiques décrites ci-dessous participent à assurer la sécurité des usager(-ère)s et des soins.

Un aide-mémoire téléchargeable est présenté au bas de cette page.
 


La double identification de l’usager 

Afin d’offrir des soins et services de qualité et sécuritaires, l’identification d’un usager doit être faite sans équivoque, en partenariat avec l’usager(-ère) et ses proches. Cela garantit que le soin ou le traitement (médicament, examen, consultation, etc.) soit administré à la bonne personne. 

Qui doit-on identifier? 

  • Les usager(-ère)s hospitalisés

  • Les usager(-ère)s en soins ambulatoires 

  • Les usager(-ère)s à domicile avec qui un(e) intervenant(e) communique 


Qui doit procéder à la double identification des usager(-ère)s?
Tou(te)s les intervenant(e)s du CHU, incluant les médecins, les étudiant(e)s (stagiaires, résident(e)s), les contractuel(le)s et les bénévoles.

Comment doit-on procéder à la double identification d’un usager(-ère)? 
Les intervenant(e)s doivent procéder à la double identification de l’usager(-ère) à l’aide d’au moins deux identifiants parmi les suivants : 

  • Nom de famille ET prénom 

  • Date de naissance

  • Nom de famille et prénom du père ou de la mère

  • Numéro de dossier de l’hôpital

  • Numéro d’assurance maladie


À quels moments doit-on utiliser la double identification?

  • Avant de donner une médication, et ce, même si l’usager(-ère) est hospitalisé(e)

  • Avant de procéder à un examen ou à une intervention

  • Lors de l’inscription de l’usager(-ère) aux soins ambulatoires

  • Avant de donner des renseignements ou un rendez-vous par téléphone 

  • Avant de faire le transport de l’usager(-ère) vers un autre secteur de l’hôpital ou un autre établissement

 


La divulgation des accidents liés à la sécurité des usager(-ère)s

Selon le règlement 173-20 du CHU de Québec-Université Laval, il est obligatoire de divulguer au patient concerné ou à ses proches, dans le cas d’un patient mineur ou inapte, tout accident survenu pendant la prestation de soins et ayant entraîné une conséquence réelle ou anticipée sur sa santé. Par exemple, si un enfant hospitalisé subit une ecchymose à la suite d’une prise de sang, un intervenant de l’unité est tenu d’en informer les parents ou le tuteur du jeune patient. Lorsque l’usager n’a subi aucune conséquence réelle, la divulgation devient facultative, mais constitue une bonne pratique lorsque des conséquences sont appréhendées.

Qui doit divulguer?
La divulgation est généralement effectuée par l’un des membres de l’équipe soignante, normalement par la personne avec qui le lien de confiance est le mieux établi avec l’usager(-ère). Cet intervenant sera chargé de répondre aux questions d’ordre médical du (de la) patient(e).

Pourquoi faut-il divulguer?
Au-delà des obligations légales, la divulgation permet à l’usager(-ère) qui n’est pas toujours au fait de ce qui s’est passé, ainsi qu’à ses proches ou à son représentant, de connaître les faits liés à l’accident. La  déclaration permet également de faire connaître les mesures prises pour contrer, le cas échéant, les conséquences et pour prévenir la récurrence d’un tel évènement. 

Prendre le temps d’informer l’usager(-ère) et ses proches diminue l’anxiété, évite une escalade de colère et favorise une meilleure compréhension des éléments ayant engendré l’évènement et ses conséquences. Cela permet également de rétablir la relation de confiance, même si cela ne peut point changer la situation.

 


La déclaration des évènements indésirables, pour des soins et services de santé sécuritaires

Selon l’article 233.1 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, tout évènement indésirable doit faire l’objet d’une déclaration à l’aide du formulaire AH-223 (SISSS) qu’il ait ou non causé des dommages à la santé de l’usager(-ère). C’est pourquoi le CHU de Québec-Université Laval a émis une Politique de déclaration des évènements indésirables.

L’élément clé de la gestion des risques et de l’amélioration continue de la qualité 
Afin d’assurer une saine gestion des risque, l’accent est mis sur la connaissance et la correction des failles du système, et ce, en toute transparence. Déclarer permet d’identifier les risques et assure la mise en place de mesures correctives et préventives pour éviter la récurrence de tels événements.

La déclaration des évènements indésirables : l’affaire de tous
Tou(te)s les intervenant(e)s, les gestionnaires, les médecins, les dentistes, les pharmacien(ne)s, les étudiant(e)s (résident(e)s, stagiaires), les chercheur(-euse)s, les bénévoles ainsi que toute autre personne liée par un contrat de service et qui dispense des soins ou des services aux usagers au CHU de Québec-Université Laval sont tenu(e)s de déclarer tout événement indésirable. 



Cliquez sur l'image de l'aide-mémoire pour l'agrandir.


Commentaires



 

Voir les commentaires
Aucun commentaire.





Dernière révision du contenu : le 18 décembre 2023

Signaler une erreur ou émettre un commentaire