Protéger le bien-être des équipes soignantes confrontées aux décès imprévus
Par Salomé Jean-Denis et Geneviève Belleville — 1er août 2024
Le présent article se penche sur l’impact psychologique des décès imprévus sur le personnel hospitalier, en se concentrant sur le stress post-traumatique et l’épuisement professionnel. Il préconise des autosoins pour atténuer les répercussions négatives, soulignant l’importance de la reconnaissance précoce des symptômes.
La pandémie du coronavirus a confronté les équipes soignantes en milieu hospitalier à un taux de mortalité excédant les prévisions gouvernementales (Institut de la Statistique du Québec, 2023). En effet, les données actuelles reflètent un enjeu de surmortalité qui persiste depuis maintenant quatre ans (Statistiques Canada, 2023b, 2023c). Cette recrudescence a causé d’importants impacts sur la santé psychologique du personnel soignant au Québec, notamment en raison de la charge émotionnelle accrue qui en découle (Carazo et al., 2022 ; Côté et al., 2022). S’il demeure difficile d’identifier quelle proportion de patients succombe de manière imprévue, en 2022, environ 60 000 patients québécois sont décédés à l’hôpital (Institut canadien d’information sur la santé, 2022 ; Statistiques Canada, 2023a).
Le décès imprévu est généralement conceptualisé comme une mort inattendue et rapide qui se produit de façon instantanée ou dans l’heure suivant l’apparition de symptômes. Il peut aussi s’agir de la découverte du corps d’une personne morte sans témoin malgré le fait qu’elle semblait vivante et en bonne santé dans les dernières 24 heures (Bayés de Luna & Elosua, 2012 ; Herath & Liu, 2020).
Communiquer la nouvelle du décès imprévu à la famille du défunt est une responsabilité stressante et douloureuse impliquant une charge émotionnelle considérable pour le personnel soignant (De Leo et al., 2022). Le caractère inattendu du décès, son annonce ainsi que l’exposition aux réactions des proches peuvent provoquer des émotions chez la personne soignante comme l’anxiété, la culpabilité, la frustration, etc. (De Leo et al., 2020). Bien que ces dernières représentent des réactions normales à la suite d’un décès inattendu, l’intensité de celles-ci ainsi que la nature potentiellement répétitive de la tâche rendent les personnes soignantes responsables plus susceptibles de vivre de l’épuisement professionnel ou de développer un trouble de stress post-traumatique (TSPT) (Campos et al., 2020 ; Sekowski et al., 2021).
Découvrir la mort subite d’une personne est un événement potentiellement traumatique qui peut mener au développement d’un TSPT (Bond, Belleville, & Guay, 2019). De plus, l’exposition répétée à des décès imprévus peut s’ajouter à des stresseurs importants et récurrents au travail et causer un épuisement professionnel (Listopad et al., 2021). L’impact irréfutable de ce type de fatalité sur les équipes soignantes amène à s’intéresser à la distinction entre les réactions normales à la suite d’un décès imprévu et celles qui s’apparentent plutôt à des symptômes de stress post-traumatique ou d’épuisement professionnel.
Stress post-traumatique
En psychologie, l’événement potentiellement traumatique, qu’on appelle aussi trauma ou traumatisme, réfère à une situation envahissante qui pose une menace physique, émotionnelle ou psychologique significative au bien-être et à la sécurité d’un individu ou celle de ses proches (American Psychiatric Association, 2013). Le fait d’être exposé de manière répétée à des événements aversifs dans le cadre de son travail est une forme d’exposition susceptible de causer des symptômes de stress post-traumatique. En ce sens, les nombreux décès imprévus auxquels les équipes soignantes sont confrontées se qualifient en tant qu’événement potentiellement traumatique. Cette exposition peut constituer un premier élément déclencheur du développement de réactions de stress post-traumatique.
Pour reconnaitre la présence de symptômes de stress post-traumatique, il faut savoir qu’ils se déclinent en quatre catégories soit ; les symptômes envahissants (p. ex. souvenirs intrusifs ou flashbacks du décès), l’évitement persistant des stimuli associés au trauma (p. ex. éviter de retourner dans la chambre du patient décédé), l’altération cognitive et de l’humeur (p. ex. perte d’intérêt pour son travail) ainsi que l’hyperactivation persistante (p. ex. irritabilité accrue sans raison apparente) (American Psychiatric Association, 2013; Bond, Belleville, & Guay, 2019).
La plupart des personnes exposées à un événement potentiellement traumatique, tel un décès imprévu, vivront des symptômes post-traumatiques à différents niveaux. Ainsi, il est normal de réagir avec différentes émotions. En guise de prévention, il importe davantage de porter attention à l’étendue, l’intensité et la persistance de ces symptômes qui sont indicateurs du développement d’un TSPT (Bond, Belleville, & Guay, 2019). Lorsque ces réactions perdurent depuis plus d’un mois et ne semblent pas diminuer en intensité, quand elles causent de la détresse ou qu’elles perturbent le fonctionnement quotidien, on soupçonnera le développement d’un TSPT.
Épuisement professionnel
L’exposition aux décès imprévus et les émotions difficiles qui peuvent en découler peuvent aussi contribuer à l’épuisement professionnel. Une étude postpandémique menée auprès d’un échantillon de travailleurs de la santé publique au Canada a révélé que près de 80 % souffraient d’épuisement professionnel (Singh et al., 2024). En effet, ce concept, communément appelé burnout, est une condition psychologique très répandue au Québec parmi les travailleurs de la santé. C’est une conséquence du stress chronique lié au travail, dont la nature multifactorielle et la manifestation insidieuse rendent l’identification d’autant plus difficile (Soares et al., 2023).
Dans les métiers de soins, un contexte interpersonnel est impliqué. Ainsi, l’épuisement professionnel est causé par les stresseurs liés au travail, mais aussi par les ceux qui découlent des rapports relationnels implicites à ces métiers (Maslach & Leiter, 2016). Il se définit principalement à travers trois composantes, soit ; l’épuisement, le cynisme et l’inefficacité professionnels (Maslach & Leiter, 2016). Les symptômes sont décrits en différenciant les manifestations psychologiques, somatiques et comportementales. L’épuisement professionnel se manifeste d’abord par une fatigue émotionnelle démesurée. En effet, les signes psychologiques font, entre autres, référence à une surcharge émotionnelle et cognitive, une perte d’enthousiasme, et une baisse d’estime de soi dans son travail (Machavoine, 2015).
Le cynisme, lui, transparait par des manifestations comportementales tels l’absentéisme, le manque d’esprit d’équipe ou la prise de risque. Il est aussi perçu à travers des attitudes négatives envers le travail et dans les interactions qui en découlent (Machavoine, 2015). Une perte de patience à l’égard de ses collègues ou un manque d’empathie face aux patients constituent des exemples de ce changement d’attitude. Cette distanciation émotionnelle peut être conceptualisée comme un mécanisme de défense, pour se protéger des émotions difficiles vécues au travail, mais elle peut également engendrer de graves répercussions sur la sécurité et la qualité des soins pourvus par l’équipe soignante (Listopad et al., 2021).
Enfin, l’inefficacité professionnelle réfère à une diminution des sentiments d’habileté et de productivité au travail. Cela mène les personnes soignantes à douter de leurs capacités à bien exécuter leurs tâches (Maslach & Leiter, 2016). Ainsi, malgré la nature gratifiante du travail de soins, cela a un impact sur l’estime personnelle du travailleur (Brillon, 2020 ; Listopad et al., 2021). En parallèle, les manifestations somatiques de l’épuisement professionnel affectent aussi la productivité des travailleurs. Notamment, il est commun d’observer des tensions musculaires, des maux de tête, des troubles de l’appétit, etc. (Machavoine, 2015).
En somme, les causes et conséquences de l’épuisement professionnel sont nombreuses et complexes. Le décès imprévu en milieu hospitalier constitue un exemple de stresseur. au travail qui, s’il se reproduit souvent, peut mener à l’épuisement. Les auteurs soulignent alors l’importance des stratégies d’adaptation et de la résilience en tant que facteur de protection pour les travailleurs (Cyr et al., 2022 ; Listopad et al., 2021 ; Maresca et al., 2022). La prochaine section s’intéressera donc à la prévention qui découle d’une stratégie d’adaptation incontournable : les autosoins.
La prévention : l’importance des autosoins
Les décès imprévus sont des événements potentiellement traumatiques qui peuvent engendrer des symptômes de stress post-traumatique et d’épuisement professionnel. Une démarche préventive peut aider à améliorer la résilience du personnel soignant face à cet enjeu, d’où l’importance de s’intéresser aux autosoins.
Les autosoins réfèrent à l’habileté d’une personne à se ressourcer de manière saine à travers des comportements qui maintiennent et promeuvent le bien-être physique et affectif. L’intégration des pratiques d’autosoins permet d’introduire l’autocompassion, une posture qui vise à se traiter avec compréhension et bienveillance, à une hygiène de vie afin de soutenir des objectifs en lien avec le bien-être (Brillon, 2020 ; Posluns & Gall, 2019).
Ce processus débute par une prise de conscience qui met en lumière la charge psychologique et émotionnelle inhérente à la profession des personnes soignantes. En effet, l’entretien d’attentes réalistes quant à son métier et ses capacités personnelles participe à la prévention de l’épuisement. Prenons l’exemple d’un infirmier assigné à une unité d’urgence et souvent confronté aux décès imprévus. En prenant connaissance de la charge de travail intense et émotionnellement exigeante de son métier, il peut retravailler ses attentes. Cette réflexion peut attirer l’attention sur la nature imprévisible et hors de son contrôle de ces décès. Au niveau professionnel, cela pourrait lui permettre de travailler ses attentes quant au contrôle en admettant qu’il ne puisse pas contrôler toutes les variables, surtout les conditions préexistantes des patients. Au niveau personnel, il est possible d’ajuster ses attentes concernant sa propre réaction émotionnelle, en acceptant qu’il soit normal de ressentir de fortes émotions et qu’il ne soit pas nécessaire de rester en parfaite maîtrise de celles-ci en tout temps. Cette posture permet d’optimiser l’équilibre émotionnel et physique (Sansó et al., 2015).
Pascale Brillon, professeure de psychologie à l’UQAM et psychologue spécialisée dans l’adaptation post-traumatique, évoque dans son ouvrage « Entretenir ma vitalité d’aidant », que les autosoins peuvent se pratiquer dans plusieurs sphères de la vie des personnes soignantes : émotionnelle et physique, mais aussi, professionnelle, cognitive et spirituelle (Brillon, 2020). Pour illustrer cela plus en détail, il est utile d’examiner comment ces autosoins peuvent être appliqués dans chacune de ces sphères.
Tout d’abord, prendre soin de soi émotionnellement implique d’incorporer des activités qui incitent un laisser-aller libérateur plutôt que destructeur. Cela réfère notamment aux activités qui encouragent un rire franc ou qui permettent d’accepter ses émotions avec bienveillance. L’objectif est de réapprovisionner les émotions positives tout en dosant l’exposition aux stresseurs récurrents habituels.
Les autosoins physiques, eux, se concentrent sur les activités de ressourcement ciblant le corps, comme les habitudes alimentaires, l’hygiène de sommeil et l’activité physique. Ici, l’importance de mettre de l’avant les éléments de la routine quotidienne qui soutiennent le bien-être physique est soulignée.
Les pratiques d’autosoins s’intègrent également au cadre professionnel. Le soutien social est identifié en tant que facteur de protection considérable pour prévenir tant l’épuisement professionnel que le TSPT (Carazo et al., 2022 ; Cyr et al., 2022 ; Posluns & Gall, 2019). Ainsi, les échanges avec les collègues, cultivant des relations solidaires et bienveillantes, sont cruciaux. La préparation d’un plan d’action en cas de décès imprévu et l’identification des personnes-ressources disponibles à long terme sont aussi des stratégies préventives importantes.
Enfin, les autosoins cognitifs et spirituels s’intéressent tous deux au discours intérieur et à la manière d’intellectualiser les événements vécus. Les autosoins cognitifs visent à offrir des expériences exaltantes et créatives, tout en rétablissant la congruence entre les habitudes de vie et les valeurs personnelles. Parallèlement, contribuer à des causes importantes pour soi, méditer, philosopher ou prier sont des exemples d’activités d’autosoins spirituels.
L’impact de la spiritualité
À ce propos, l’impact de la spiritualité sur le bien-être des travailleurs, surtout en lien avec le trauma et l’épuisement professionnel, est bien documenté. La littérature suggère même que la prière puisse contribuer à réduire les symptômes d’anxiété, de dépression et de stress post-traumatique auprès des croyants de diverses religions (Kieffer et al., 2024 ; Koenig, 2012). Plus particulièrement, il a été constaté que dans un milieu hospitalier où le personnel soignant est exposé à des événements potentiellement traumatiques, que les pratiques spirituelles accordent un soulagement psychologique et émotionnel qui soutient leur bien-être (Chang et al., 2021 ; Quitangon, 2019).
Plusieurs études s’intéressant à la spiritualité en tant que facteur de protection et menées auprès de travailleurs de la santé, mentionnent qu’une importance accordée à la spiritualité rehausse l’habileté à tolérer et accueillir la souffrance des patients tout en conservant sa résilience. Elle répond au besoin humain de trouver et d’exprimer un sens à la vie. Elle répond aussi au besoin d’entrer en connexion avec soi, les autres, le moment présent et ce que l’on considère sacré. Ainsi, afin de bien alimenter sa spiritualité, on suggère d’accorder du temps aux pratiques spirituelles qui favorisent la connexion (p. ex. : assister aux rencontres de son groupe spirituel) et de s’engager dans des activités spirituelles constructrices de sens (p. ex. : partager un message d’espoir à la suite d’un événement potentiellement traumatique) (Brady et al., 1999 ; Kieffer et al., 2024 ; Lalani et al., 2021 ; Tolentino et al., 2022).
Il a aussi été démontré que les environnements de travail qui laissent place aux pratiques spirituelles parallèlement aux autres pratiques sécurisantes, tels le soutien entre pairs et l’autonomisation, établissent un environnement de travail qui répond aux besoins autant physiques que psychologiques de leur personnel (Koenig, 2012 ; Kubitza et al., 2023). En tant que pratique spirituelle, la prière peut être un mécanisme d’adaptation qui aide à faire face aux traumatismes et qui allège les effets de l’épuisement professionnel en favorisant des sentiments de connexion et d’espoir. Ainsi, il est recommandé que les milieux de travail respectent les besoins spirituels de leur personnel pour soutenir leur bien-être (Koenig, 2012 ; Kubitza et al., 2023 ; Quitangon, 2019).
Conclusion
Le présent exposé a mis en lumière l’impact profond des décès imprévus sur la santé psychologique des personnes soignantes. Ces événements potentiellement traumatiques vulnérabilisent tout en amplifiant le risque de développer un TSPT ou de vivre de l’épuisement professionnel. Afin de prévenir les répercussions à long terme de celles-ci, il est essentiel de normaliser et d’accueillir les réactions normales aux événements potentiellement traumatiques tout en portant attention aux signes de développement d’une psychopathologie, tels que l’intensité et la chronicité de ces réactions ainsi que leur effet sur le bien-être et le fonctionnement. La prévention passe aussi par la promotion d’autosoins, qui visent à maintenir le bien-être des personnes soignantes autant sur le plan physique, émotionnel, professionnel, cognitif que spirituel. En adoptant des stratégies d’autosoins, ces dernières pourront mieux gérer les exigences émotionnelles de leur métier ; l’intégration de ces pratiques dans le quotidien joue un rôle important dans la préservation de l’équilibre émotionnel et physique. En fin de compte, promouvoir un environnement de travail qui soutient ces pratiques peut significativement améliorer la résilience et la santé mentale des personnes soignantes, leur permettant de continuer à offrir des soins de qualité tout en prenant soin d’elles-mêmes.
Références
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Geneviève Belleville est professeure à l’École de psychologie de l’Université Laval depuis 2009 et co-directrice du Centre d’études et d’interventions en santé mentale (CÉISM). Ses travaux de recherche portent sur le traitement du stress post-traumatique auprès de populations diverses et sur les questions de représentation et d’inclusivité dans les interventions en ligne.
Salomé Jean-Denis est étudiante à la maîtrise à l’École de psychologie de l’Université Laval, sous la supervision de Geneviève Belleville. Son projet de recherche se concentre sur l’évaluation de l’efficacité d’une intervention de traitement cognitivo-comportemental en ligne pour les femmes noires, racisées et immigrantes présentant des symptômes de stress post-traumatique à la suite d’une agression sexuelle. Son mémoire de maîtrise vise à faciliter la prestation de soins adaptés pour ces femmes en proposant des pistes d’adaptation au contenu de telles interventions.