Pour atteindre un meilleur équilibre
Nous avons tourné une page importante au cours des dernières semaines avec la fin définitive des modes de gestion « pandémiques ». Ne vous m’éprenez pas : nous vivons encore avec la COVID. En fait, en plus de la COVID, plusieurs autres microbes nous rendent malades en ces mois d’hivers québécois! Or, après deux ans de pandémie, nous avons maintenant acquis assez d’expérience avec la COVID pour l’intégrer dans notre business as usual.
Toutefois, si la COVID est moins anxiogène, notre nouvelle réalité quotidienne est loin d’être confortable. Nos urgences sont très achalandées et nos listes d’attente ont atteint des sommets inégalés. Les grands besoins de la population exercent une pression sur nos services, sur chacun et chacune d’entre nous. Tous se mobilisent du mieux qu’ils le peuvent pour répondre le mieux possible à tous ces besoins.
L’implication de tout le monde est remarquable. Les apprentissages des trois dernières années nous ont permis d’aller plus loin. Nous constatons même que de nouvelles façons d’organiser les services débutent, que certaines équipes déploient des efforts considérables pour s’adapter. Si notre nouvelle réalité peut représenter un défi, car elle nous convie à nous réinventer, à nous mobiliser en équipe, elle consomme aussi une très grande quantité de notre énergie. À cet égard, il devient primordial que chaque intervenant puisse bénéficier de moments de repos pour se reconnecter avec ses proches, pour avoir une vie en dehors de l’hôpital, pour se ressourcer. C’est essentiel surtout dans un contexte où tous mettent l’épaule à la roue en travaillant des heures supplémentaires pour pallier l’absence de plusieurs collègues, eux-mêmes malades.
Dans le contexte actuel, nous espérons pouvoir contribuer à aider les infirmières et les infirmiers, les infirmières et infirmiers auxiliaires, les PAB et les ATSS à améliorer l’équilibre entre leur vie personnelle et leur vie au travail en déployant de nouvelles modalités de gestion des horaires. Ces modalités ont été déployées au CHUL et elles arriveront dans les quatre autres hôpitaux d’ici le printemps 2023. Elles permettent aux employés de demander des congés et de gérer leurs disponibilités beaucoup plus facilement grâce à l’utilisation d’applications web.
Nous avons également débuté le déploiement des horaires de travail de six mois à l’unité de chirurgie du 2e SUD du CHUL avant les Fêtes. Quatre autres unités du CHUL seront déployées au cours des prochains mois. Nous évaluerons par la suite ce déploiement avec nos partenaires syndicaux afin de pouvoir planifier la suite. Notre plus grand souhait est que les soignants puissent utiliser ces nouveaux outils pour planifier du temps de repos approprié. Nous souhaitons également qu’ils puissent revenir au travail remplis d’une énergie renouvelée grâce à cet équilibre entre leurs vies professionnelle et personnelle.
En terminant, je tiens à vous remercier très chaleureusement pour tous les efforts déployés auprès de nos patients. Ces quelques mots sont loin de pouvoir exprimer toute la reconnaissance que vous méritez! Vous offrez le meilleur de vous-même tous les jours à chacun des patients que vous rencontrez et vous faites toute la différence pour eux, car la santé est ce qu’il y a de plus important. Je suis très consciente que votre présence parmi nous dans le contexte actuel est précieuse.
Je vous souhaite ainsi, en cette nouvelle année qui débute, des moments de bonheur au travail ainsi que dans votre vie personnelle. J’espère que vous pourrez améliorer votre équilibre « vie personnelle et vie au travail » afin d’avoir un sentiment d’accomplissement dans ces deux sphères.
Chaleureusement,
Brigitte Martel
Directrice des soins infirmiers
Des infirmières praticiennes spécialisées en soins aux adultes (IPSSA) en stage
Par le Comité des infirmières praticiennes spécialisées du CHU de Québec-Université Laval
Le début de l’année 2023 sera marqué par l’entrée en stage de six étudiantes infirmières praticiennes spécialisées (IPS) en soins aux adultes. Ces dernières intégreront les milieux des différents hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval (CHU) pour la réalisation de leurs stages, qui s’échelonneront sur une période de six mois. D’ici la fin août, ne soyez pas surpris de les croiser dans différentes spécialités, notamment en médecine interne, en cardiologie, en neurologie, en soins palliatifs, en chirurgie, et même dans certaines cliniques spécialisées, comme au Centre des maladies du sein ou encore à la clinique néphrologique PRÉV.O.I.R. Elles seront appelées à collaborer avec vous tous, professionnels de la santé, dans le cadre de leur stage.
Rappelons que la formation des infirmières praticiennes spécialisées en est une de deuxième cycle, cumulant une maîtrise en sciences infirmières et un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.). À la suite de quatre sessions de formation théorique à l’université, les étudiantes doivent réussir deux stages consécutifs totalisant un minimum de 950 heures. Afin d’atteindre les objectifs des stages, qui visent le développement de compétences, tant en sciences infirmières qu’en sciences médicales, les étudiantes sont assujetties à une co-supervision qui se fait à la fois par des médecins et par des infirmières praticiennes spécialisées.
Au terme de leurs stages, les infirmières praticiennes spécialisées en soins aux adultes peuvent pratiquer dans différents domaines de spécialités de deuxième et de troisième lignes. Leur pratique vise la prise en charge du patient dans des situations de santé complexes. D’ailleurs, le CHU compte maintenant 37 infirmières praticiennes spécialisées, dont 25 en soins aux adultes. Ce nombre a connu une forte croissance dans les dernières années et augmentera encore dans un futur rapproché, ce qui contribuera au développement de ce nouveau rôle infirmier et de l’accès à des soins de qualité, centrés sur le patient.
Nous souhaitons une bonne réussite dans leurs stages aux six étudiantes infirmières praticiennes spécialisées en soins aux adultes!
Le comité des IPS du CHU de Québec-Université Laval
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